Matthieu Madénian aux Français : « Vous pouvez tuer Charlie si… »

« Je suis Charlie. » Toute personne sensible à la tragédie des employés de Charlie Hebdo n’a que ce slogan sur les lèvres et même dans le coeur. Anonymes et célébrités de toute part le prononcent avec de la tristesse dans l’âme et Mathieu Madénian en appelle à la responsabilité des Français.

Après l’attentat contre Charlie Hebdo, plusieurs personnes et organismes s’unissent pour apporter leur soutien à la rédaction et aux proches des victimes de l’attaque brutale qui a endeuillé toute la France. Une édition du média tirée exceptionnellement à un million d’exemplaires paraîtra le mercredi prochain. Mathieu Madénian, chroniqueur du journal satirique, en appelle à la conscience de tous les Français. « Ils ont pas gagné. Ils n’ont pas tué Charlie, mais vous pouvez tuer Charlie si vous ne l’achetez pas. Il faudrait que chaque semaine les gens achètent ça. »

La lutte doit continuer !

Cet appel de Mathieu Madénian n’est que la relève d’une entreprise de Charb, le directeur de publication de Charlie Hebdo, faisant partie des douze victimes de l’attentat. Charb, de son vrai nom Stéphane Charbonnier, avait déjà lancé un appel aux dons quelques semaines plus tôt, selon les dires de Mathieu Madénian sur le plateau du Grand Journal.

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Charlie Hebdo : De l’escroquerie autour de « Je suis Charlie » !

Alors que la France entière pleure les victimes de l’attentat du mercredi 7 janvier survenu dans les locaux du média satirique Charlie Hebdo, un marketing de mauvais goût s’organise autour du slogan « Je suis Charlie ».

Quelques heures après l’attentat à Charlie Hebdo, plusieurs sites internet ont été créés pour commercialiser des produits avec le slogan « Je suis Charlie » ou « Nous sommes Charlie ». Des t-shirts seraient même mis en vente à des prix excessifs. Selon L’express, un de ces t-shirts coûterait « 21,40 euros soit trois euros de plus que le prix du prestataire. » Mais pour l’auteur de cette boutique, interrogé par L’express, ce n’est rien de plus qu’un geste de soutien : « Je voulais faire un geste pour Charlie Hebdo. » Même si cette excuse ne semble pas convaincre le média, l’homme insiste : « Je ne savais pas comment reverser les bénéfices à Charlie Hebdo. J’ai redirigé ma page vers le site du journal et je laisse même à disposition le nom de domaine. »

« Commission Zéro pour les articles “Je suis Charlie” !»

Voyant la mauvaise interprétation qui commençait à naître sur les réseaux sociaux, ce commerçant dit avoir demandé la fermeture de sa page. D’un autre côté, la société allemande Spreadshirt explique « avoir demandé à ce que toutes les ventes utilisant le terme “Je suis Charlie” se fassent à commission zéro, comme le prévoit le site ». Nos sincères condoléances vont tout droit aux familles des victimes même si c’est la France entière qui est endeuillée, ces proches des victimes le sont sûrement beaucoup plus.

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