Exclu – Stéphane Larue : « On arrive au bout du produit Nabilla »

Journaliste spécialisé dans le domaine des médias et de la presse people, Stéphane Larue a travaillé pour de nombreuses chaines de télévision (TF1, Direct 8, MTV, la BBC, CNN…). Très actif sur la toile, il s’occupe également d’un site Internet qui porte son nom. Entretien.

Nilmirum – Depuis quand existe le site stephanelarue.com ? Pouvez-vous nous en présenter la ligne éditoriale ?

Stéphane Larue – Le blog existe depuis un an et demi et l’idée était, au départ, de ne donner que les dernières actus médias. Mais il y a de plus en plus de divertissement parce que je veux que stephanelarue.com ressemble à ce que j’aimerais moi-même voir. L’idée n’est pas de traiter absolument toutes les actus, minute par minute, parce que d’autres le font très bien et dans des domaines qu’ils maîtrisent parfaitement, mais informer tout en divertissant un large public. D’ailleurs je suis seul à mettre le site à jour, par choix, car je veux qu’il soit vraiment à mon image avec mes coups de cœur et de… gueules.

Vous avez récemment adressé une lettre ouverte à Ayem. Pensez-vous qu’elle fait preuve d’ingratitude envers certains de ses anciens collaborateurs ?

Je n’ai pas vraiment adressé de lettre ouverte à Ayem mais mis ce que je pensais sur mon compte Facebook (et non la page fans) mais des journalistes l’on vu et en ont fait des articles. J’ai, en même temps, aussi le droit de donner mon avis en tant que téléspectateur, que cela plaise ou pas. Je suis très actif sur Facebook et j’aime communiquer avec mes « amis » et raconter plein de bêtises que je ne pourrais pas mettre dans un article. Je me suis surtout rendu compte qu’il fallait que je fasse attention à ce que j’écrivais. Je pensais être « entre nous ». C’est vrai qu’il est rare qu’une candidate de télé-réalité arrive à avoir un vrai projet professionnel comme Ayem. Elle a réussi à intégrer « Le Mag » comme co-présentatrice en sortant de « Secret Story ». Elle aurait pu n’être que simple chroniqueuse. Mais il faut bien avouer qu’elle n’a pas un caractère facile. Elle est impulsive et la direction lui a fait un beau cadeau et confiance. Les animateurs, chroniqueurs des chaînes de TV ne disent pas, en général, en public, ce qu’il se passe sur les plateaux TV, et encore moins ce qu’ils pensent de leurs collègues. Ayem vient d’une télé-réalité et elle découvre les médias. On va dire qu’il s’agissait d’une erreur de jeunesse professionnelle car, dans ce métier, on devient très vite susceptible.

Nabilla est fortement pressentie pour intégrer la bande de chroniqueurs de Cyril Hanouna à la rentrée prochaine, sur Europe 1. Vous paraît-elle légitime pour occuper une telle place ?

Soyons honnêtes : Nabilla est connue pour avoir fait des télé-réalités mais aussi pour avoir dis « Allo ». A côté, il n’y a rien même si elle a un coté sympathique. Professionnellement, elle n’a rien fait et sa carrière est uniquement basée sur l’image, et encore son métier n’est pas non plus mannequin. Avant Nabilla, il y avait Steevy de « Loft Story ». Alors pourquoi pas Nabilla. Sauf qu’elle ne sera certainement pas là pour balancer de bonnes vannes mais plutôt faire la blonde de service, même s’il est brune, en jouant un peu. Elle sera juste là pour attirer les jeunes pour l’émission et pour faire du buzz. Je pense que Nabilla ne restera pas elle-même car il s’agit de radio et non de télé. On ne la verra pas alors qu’elle fait de l’image. Je pense qu’elle aurait fait un carton si elle avait intégré l’équipe de Ruquier l’année dernière. Maintenant, c’est un peu tard.

A moyen ou long terme, quelle suite de carrière imaginez-vous pour Nabilla ?

On a vu que les audiences du programme « Allo Nabilla » n’étaient pas top. Je crains que les deux prochaines saisons soient encore plus mauvaises. On arrive au bout du produit Nabilla, surtout que d’autres candidates sont en train d’éclore. Elles prennent petit à petit sa place.

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« Au fond, Morandini et Hanouna jouaient à se détester »

Au mois de novembre dernier, vous avez rejoint l’équipe de l’émission de télévision « Le Mag », sur NRJ 12. Tous les vendredis, vous présentez la chronique « Top Geek ». Comment avez-vous été approché pour ce projet ?

C’est Stéphane Joffre qui m’a proposé d’intégrer l’équipe du « Mag » parce qu’il voulait un chroniqueur qui ne soit pas issu de la télé-réalité et plus âgé. Je suis heureux de voir que les applications que je présente dans l’émission sont régulièrement dans le Top 10 de l’Apple Store.

Est-ce bien payé ?

On va dire que l’argent n’est pas la première motivation (rires).

Ferez-vous toujours partie de la bande de Matthieu Delormeau la saison prochaine ?

On en a parlé avec Stéphane et il souhaite effectivement que je sois encore présent l’année prochaine mais, comme vous le savez, il va partir pour Endemol. La nouvelle direction en décidera peut-être autrement. En télé, tout peut changer en deux minutes.

Quel est votre regard sur la « guéguerre » que se sont menés Cyril Hanouna et Jean-Marc Morandini pendant une bonne partie de la saison ?

L’un est animateur et l’autre journaliste mais ils parlent de la même chose : les médias. De plus, ils ont été un temps concurrents. J’ai trouvé leur guerre passionnante parce qu’on sait, qu’au fond, ils jouaient à se détester. Ce sont deux personnes intelligentes qui ne sont surtout pas impulsives. Ce sont des hommes qui savent très bien comment fonctionnent les médias et encore plus comment communiquer. Je pense qu’ils savaient très bien ce qu’ils faisaient. C’était certain qu’ils allaient faire « la paix » parce que cela devenait ridicule. Avec cette pseudo guerre, l’un et l’autre se faisaient, finalement, de la publicité.

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Jean-Marc Morandini dévoile le salaire qu’il gagne sur Europe 1 !

Mercredi soir, Jean-Marc Morandini était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5.

La journaliste en a profité pour lui demander son salaire. « C’est un peu compliqué…  Je peux donner mon salaire sur Europe 1 : c’est 9 000 euros brut », a répondu l’animateur, qui pourrait ne plus travailler pour NRJ 12 la saison prochaine.

« Ils veulent me garder pour continuer Crimes et Scandales, ils me l’ont dit. Maintenant je discute aussi avec des gens, avec d’autres chaînes de la TNT », a reconnu le natif de Marseille.

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Exclu – Alexandre Chassagnac : “J’ai fait de ma différence une force !”

Alexandre Chassagnac, c’est l’histoire du fameux militaire à la voix extraordinaire. Reconnu aujourd’hui comme un chanteur à part entière, l’artiste lyrique revient sur son parcours atypique en exclusivité pour Nilmirum.

Nilmirum – Votre participation à « C’est mon Choix » sur France 3, en 1998, a été un tremplin pour votre carrière. Comment avez-vous eu l’occasion de participer à cette émission ?

Alexandre Chassagnac – J’ai pu faire cette émission grâce à ma filleule, qui avait vu un appel à témoins. J’ai donc appelé et je suis tombé sur un répondeur. J’ai dit que je me prénommais « Alex ». Une jeune femme de France 3 m’a ensuite contacté. Durant tout notre entretien, elle a cru que j’étais une fille et qu’Alex était le diminutif d’Alexandra. « Je suis un garçon », lui ai-je dis à la fin de notre conversation. Elle était complétement séchée et m’a même fait répéter ce que je venais de lui dire. L’émission avait été diffusée en prime time, elle s’intitulait : « Vais-je réussir à vous étonner grâce à mon talent insolite ? »

Que s’est-il passé suite à votre passage dans l’émission ?

A l’époque, j’étais militaire de carrière. On m’a proposé de partir à Sarajevo. Comme je suis rentré vivant (rires), j’ai eu l’opportunité de participer à l’émission « Paris Dernière » sur la chaîne Paris Première. J’ai également été retenu pour le programme « Ils ont marqué les années C’est mon choix », qui avait été diffusé un 1er janvier. Suite à mon passage, j’ai eu énormément de retours. De plus en plus de professionnels de la musique se sont rapprochés de moi, dont CRC Édition à Paris J’ai alors pu enregistrer mon quatrième album, « Évidence mystique », avec le compositeur et arrangeur Jean-Raymond Binet. En 2004, ce disque m’a servi d’outil promotionnel avant de sortir officiellement dans les bacs quatre années plus tard ( toujours disponible en téléchargement légal).

Jusqu’en 2007, vous avez continué votre carrière de militaire. C’est alors qu’est arrivée l’opportunité de participer à « Incroyable Talent », sur M6.

La production de ce programme me cherchait depuis un an. J’étais en Guyane quand ils ont essayé de me joindre. C’est indéniablement le véritable tournant de ma carrière. J’étais attendu comme le loup blanc. Cela m’a donné la possibilité de bénéficier d’une véritable explosion artistique. J’ai ainsi pu signer un contrat avec les éditions CRC. Le producteur québécois Gilbert Rozon m’a pris sous son aile. Il m’a permis de partir au Canada pour le festival « Juste pour rire », en 2008 en tant qu’artiste performer sur un show de la production. Ensuite, j’ai été invité pour une émission de « E=M6 », consacrée aux « artistes extraordinaires ». Je suscitais un véritable engouement. Le mystère également. « Est-ce que c’est un fake ? », se demandaient même certaines personnes. Pourtant, je n’ai pas chercher à faire le buzz…

 

Quel est l’élément déclencheur vous ayant poussé à mettre un terme à votre carrière militaire pour vous consacrer pleinement à la musique ?

Ma hiérarchie n’a pas renouvelé mon contrat. La question ne se posait plus : il fallait que j’arrête l’armée. On m’a alors proposé de faire une tournée pour défendre mon album « Évidence mystique », pendant deux ans, à travers la France. J’ai également eu l’occasion de faire la pièce de théâtre chantée baptisée « Le monde d’Alexandre ». En arrêtant l’armée, le risque était limité, je savais à quoi m’attendre. Je cherchais à vivre ma passion et j’ai bénéficié d’opportunités rapidement. J’ai eu la chance d’être entouré de gens compétents comme mon Agent David Hardit à qui je dois beaucoup.

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« Je n’ai aucune nouvelles de Louis Bertignac… »

 

Vous vous êtes également fait remarquer dans « Tellement Vrai », sur NRJ 12.

Au départ, je n’étais pas vraiment emballé pour participer à cette émission, qui tourne souvent en ridicule ses participants. J’ai dû imposer certaines conditions. J’ai proposé des choses, ils ont disposé. Je venais de rentrer de 15 jours en chine où j’étais allé chanter quand le directeur de casting  de « The Voice » a contacté mon agent. J’ai hésité à passer le casting, sans doute par peur. Je me disais : « Encore un télé-crochet »… Finalement, j’ai passé les trois castings avec succès !

Conservez-vous de bons souvenirs de votre participation à cette deuxième édition de « The Voice » ?

Oui et non … J’y ai fait de belles rencontres ! Comme ma coach vocale Sarah Sanders par exemple. Mais les enregistrements des émissions pouvaient durer jusqu’à des heures impossibles. Dans mon cas, je suis passé à 23h30. Dans mon  registre lyrique, cela peut tourner à la catastrophe. Pour moi, « The Voice » c’est un rendez vous d’artiste, pas un tremplin, ce sont seulement des talents posés sur un plateau avec des univers différents. Je n’ai eu aucune suite… Je pense que c’est  le  jury qui fait le show. Les participants ne sont que des talents.

Dans le télé-crochet de TF1, vous faisiez partie de l’équipe de Louis Bertignac. Êtes-vous resté en contact avec lui ?

Je n’ai malheureusement  plus aucune nouvelles de Louis Bertignac, même si je dois dire que je l’aime beaucoup et que  nous avons échangés via Facebook à ma sortie. Je lui ai envoyé mon dernier album “Cimetière des anges”. Il n’a jamais donné suite. Peut-être qu’un jour nos chemins se recroiseront ! En tout cas, je l’espère car je garde de lui un très bon souvenir.

Quelle est votre actualité ?

Actuellement je tourne avec un one-man-show chanté qui s’appelle “Military Song”. Il raconte mon histoire, celle d’un militaire qui est devenu chanteur et qui vit aujourd’hui sa passion. Je suis en tournée dans toute la France.

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