Exclu – Jessica (Koh-Lanta Johor) : « Les gens me reconnaissent encore beaucoup dans la rue »

Pour la 14e édition de Koh-Lanta, diffusée sur TF1 entre  le 24 avril et le 24 juillet dernier, Jessica restera comme l’une des participantes les plus charismatiques. Retour sur l’aventure de l’animatrice pour enfants de 31 ans.

Nilmirum – Quels sont les meilleurs souvenirs que vous conservez de  l’aventure ?

Jessica – Le premier, c’est lorsque enfin au bout de 9 ans, on m’a annoncé au téléphone que je partais ! Dans l’aventure, le saut du bateau dans la toute première émission reste inoubliable. J’étais remplie d’adrénaline et d’excitation. Sinon, la pèche à la ligne, la pêche au harpon ou lorsque j’ai gagné le parcours du combattant et que j’ai ensuite battu Marc. C’était du l’Oral : du deux en un parce que je le vaux bien (rires).

A l’inverse, quels sont vos souvenirs les plus douloureux ?

C’était l’île de Tinggy, une île pourrie ! C’était la galère totale et puis l’île des bannis aussi, sur laquelle je me suis fait attaquer par des guêpes malaisiennes avec Manon.

Avec quels aventuriers êtes-vous restée en contact depuis la diffusion de la dernière émission ?

Je suis restée en contact avec la plupart des aventuriers. Je n’ai aucun souci mais je suis particulièrement proche de Mélissa. Sinon, je revois souvent Nessim, Cédric et Alban car nous ne sommes pas loin les uns des autres. Quant aux autres, je les ai souvent au téléphone. Que se soit par appels ou textos, nous gardons le contact !

Selon vous, Marc méritait-il sa victoire ?

Marc est un grand aventurier. Mais il ne l’est pas devenu durant l’émission, il l’était déjà avant. Il a su se tirer d’affaire à chaque fois qu’il le fallait. On ne joue pas tout seul mais avec 19 autres personnes. Il a réussi à rester dans le jeu tout le temps grâce aux votes, mais aussi grâce à ses victoires.

Quel est le meilleur aventurier de Koh-Lanta, toutes saisons confondues ?

Je ne sais pas car j’ai très peu regardé les émissions…

Comment s’est passé votre retour à la vie active en France ?

Très bien ! On se réadapte très vite au confort. Dès que Denis Brogniart éteint la torche, on mange dans l’heure qui suit et on dort dans un lit. A notre retour, on a beaucoup de choses à raconter à nos proches.

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“Participer aux Anges de la télé-réalité ? Non merci”

A l’heure actuelle, les gens vous reconnaissent encore beaucoup dans la rue ?

Nous sommes fin septembre et l’aventure s’est terminée le 24 juillet dernier. Les gens me reconnaissent encore beaucoup dans la rue, même avec mon bonnet, mon make-up et même parfois avec des lunettes de soleil sur les yeux.

Seriez-vous tentée de participer à un Koh-Lanta « All-Stars » si on on vous le proposait ?

« On se revoit dans un mois ! Salut la famille ! » Bien sûr, je fonce direct !

Envisagez-vous de participer à des programmes avec d’anciens candidats d’émissions de télé-réalité, comme « Les Anges » ?

Je suis carrément preneuse. J’aime la télé devant la caméra ou même derrière. Cela me fascine. Par contre, en ce qui concerne « Les Anges », non merci. Ce n’est pas trop ma came.

Quels sont vos projets actuels ?

Je suis à fond dans la maison que je viens d’acheter. Mon mariage approche. Sinon, j’ai un raid aventure 100% féminin à représenter avec Mélissa et Manon très bientôt, un défilé pour le salon du mariage de coupelle-vieille et des séances de dédicaces de temps à autres à gérer. J’adore ça !

Propos recueillis par Arnaud Lapointe

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Exclu – Oumar Diaw : « Ça ne me dérange pas du tout d’être comparé à Omar Sy »

Oumar Diaw voit actuellement sa cote monter en flèche au cinéma. Retour sur le parcours de l’acteur franco-sénégalais, originaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

Nilmirum – A quel moment avez-vous décidé de vous lancer dans le cinéma ?

Oumar Diaw – Depuis tout petit, je suis passionné de cinéma. Mon père, qui travaillait à l’ambassade du Sénégal, m’a emmené faire des essais dans un film où jouait Annie Cordy. J’avais alors une dizaine d’années et j’ai su que je voulais en faire mon métier. Sauf que je n’avais aucun réseau. Vers le milieu des années 2000, j’ai commencé à regarder les annonces sur casting.fr. J’en ai vu une qui me correspondait. J’ai postulé et le lendemain on m’appelait ! C’est ainsi qu’en 2005 j’ai eu ma chance avec un pilote de long métrage, Ain’t scared, d’Audrey Estrougo.

En 2007, vous obtenez votre premier rôle au cinéma, dans le film Regarde-moi d’Audrey Estrougo, où vous incarnez Mouss. Est-ce le premier véritable tournant de votre carrière ?

Complètement ! Mon parcours est assez atypique, je n’ai pas fait d’école de cinéma. Ce film m’a ouvert pas mal de portes. Suite à ce rôle, un agent m’a proposé ses services. De nombreux « plans » sont alors tombés, j’ai été choisi pour tourner dans plusieurs films. De toute façon, quand ton nom commence à circuler dans ce milieu, ça va super vite !

A partir de quelle période êtes-vous parvenu à gagner votre vie grâce à la comédie ?

En 2006, j’ai touché mon tout premier cachet. J’avais 26 ou 27 jours de tournage sur un seul mois. J’ai perçu 300 euros par jour de tournage. Pour moi, c’était énorme ! Par la suite, j’ai connu des moments où je tournais moins, vers 2009. Il a donc fallu que je trouve un job alimentaire en parallèle. Mais cette situation ne s’est pas éternisée. Depuis plusieurs années, j’alterne les rôles entre le théâtre, les séries et le cinéma. Et puis je développe moi-même des projets, je n’attends pas que l’on m’appelle. Bref, mon emploi du temps est bien rempli !

Vous avez été choisi par le réalisateur Benjamin Rocher pour être le partenaire de Jean Reno dans le film d’action Antigang, sorti le 19 août dernier. Comment s’est passée votre rencontre avec ce monstre du cinéma français ?

Il s’est présenté à moi en faisant une blague. D’entrée, il a ainsi cassé la barrière qui pouvait exister entre nous. Nous nous sommes super bien entendus. C’est un mec très généreux dans le travail.

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“Jean Reno a partagé son expérience avec moi”

Vous n’appréhendiez pas trop ?

J’appréhendais énormément. Je cogitais. J’y pensais beaucoup avant le tournage, je comptais même les jours (rires). Le mec a  joué dans Mission Impossible, Léon… En le rencontrant, c’est comme si je passais directement de la Ligue 1 à la Ligue des champions !

Quels sont les plus grands enseignements que vous ayez pu tirer de votre travail aux côtés de Jean Reno ?

Il a partagé son expérience avec moi. Je l’observais beaucoup quand il jouait. L’émotion qu’il peut dégager sans parler est impressionnante. Il possède un très fort charisme. J’ai eu ce privilège d’assister à tout ça.

Vous possédez plusieurs points communs avec Omar Sy. A l’avenir, ne craignez-vous pas trop souvent d’être comparé à lui ?

Ça ne me dérange pas. Effectivement, nous avons  plusieurs points en commun : nous sommes tous deux originaires du Sénégal et du 78, notre prénom et quasi-identique et nous nous ressemblons physiquement. Mais notre style de jeu au cinéma est totalement différent. Toutefois, j’aimerais exploiter nos ressemblances en jouant par exemple le rôle de son frère dans un film.

Quels sont les projets à venir ?

Au mois de juin dernier, j’ai tourné avec le rappeur Kery James pour le film Gen-Ar de Gilles Thompson. On ne sait pas encore quand il sortira. Sinon je serai au casting de For Ouv, réalisé par Ibtissem Guerda et Khalid Balfoul. Ce film est inspiré de l’histoire d’une personne qui est en prison actuellement. Enfin, je suis également sur une pièce de théâtre que j’ai co-écrite avec Fonzi Meatoug. Elle s’intitule 9 mois de bonheur, enfin presque et devrait pouvoir être lancée avant la fin de l’année.

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