Josué Sossou

Nouvelle égérie de Dior, Rihanna illumine la dernière campagne publicitaire du parfum J’adore. À cette occasion, une robe unique a été créée spécialement pour elle : une pièce spectaculaire, entièrement brodée de perles et de paillettes dorées, actuellement exposée à Paris.

Rihanna sublime dans la nouvelle campagne J’adore : une robe Dior à couper le souffle exposée à Paris 

Après 20 ans d’incarnation par Charlize Theron, égérie mythique des parfums J’adore, la marque Dior a choisi une autre icône internationale : Rihanna. La nouvelle campagne, tournée dans l’emblématique galerie des Glaces à Versailles, a été dévoilée en septembre. Rihanna y apparaît dans une création somptueuse : une robe bustier dorée, désormais présentée à la Galerie Dior, située avenue Montaigne à Paris.

Cette pièce d’exception, conçue par Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de Dior, représente une véritable prouesse de haute couture. Fabriquée dans les ateliers Vermont, acquis par la maison Dior en 2012, la robe est entièrement brodée de perles et de paillettes dorées. Elle arbore un corset lacé et un col bénitier au dos, inspirés des codes emblématiques du New Look de Dior. Une cape légère en tulle de soie, suggérée par Rihanna elle-même, sublime l’ensemble avec fluidité et transparence.

Côté accessoires, la chanteuse porte le fameux choker, déjà rendu célèbre par Charlize Theron, et des mitaines perlées qui complètent l’élégance du look. Pour les amateurs de mode, cette œuvre d’art est visible à la Galerie Dior, ouverte tous les jours (sauf le mardi) de 11 h à 19 h.

Le phénomène actuel du rap en Côte d’Ivoire porte un nom : Himra. Surnommé « Le Chété 1x » par ses fans fidèles, il a été couronné Meilleur Artiste Rap Ivoire lors du Primud 2024, en novembre dernier.

Himra incarne une révolution musicale avec des sons uniques qui bouleversent les codes et heurtent parfois les sensibilités. Ses productions se distinguent par des beats hypnotiques, une scénographie stylisée à l’américaine, tout en restant ancrées dans une authentique identité ivoirienne. Sa voix versatile passe avec aisance d’un débit nonchalant à un flow rageur, selon le rythme et l’émotion qu’il souhaite transmettre. Ce style bien à lui séduit une jeunesse avide d’originalité et de puissance musicale.

Une popularité fulgurante

Grâce à son flow percutant, ses punchlines acérées et ses instrus mémorables, Himra captive les quartiers populaires d’Abidjan et au-delà. La foule massive rassemblée au supermarché de Yopougon, le 30 novembre dernier, lors de sa séance de dédicaces, témoigne de son influence auprès des jeunes, notamment des adolescents.

Cependant, une question demeure : les jeunes Ivoiriens sont-ils prêts pour le rap hardcore proposé par Himra ? Son style bad boy et ses textes provocateurs, notamment dans son nouveau titre Yorobo Drill (Acte 3), flirtent souvent avec les limites de la morale. Dans une société confrontée à la violence, à la délinquance et aux défis sociaux, certains messages subliminaux de ses morceaux peuvent être perçus comme dangereux.

Une musique enflammée et controversée

La musique d’Himra suscite des émotions intenses, procurant à ses auditeurs une sensation d’adrénaline et d’illusion de toute-puissance, comparable à une drogue sonore. Cette intensité, bien que caractéristique du rap hardcore, soulève des inquiétudes concernant l’impact de ces paroles sur un public jeune, parfois en quête de repères.

La récente passe d’armes entre Himra, le « Roi de la Drill », et Didi B, chef de file de la Conspi’, a également fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Nash, figure emblématique du rap ivoirien, est intervenue sur Facebook pour apaiser les tensions, invitant ses « cadets » à plus de retenue.

Rendez-vous pour un concert explosif

En attendant, Himra donne rendez-vous à ses fans pour son giga-concert « Sauvage 2 », le 26 décembre 2024, au Parc des expositions d’Abidjan, à 14h. Ce sera son deuxième grand spectacle live de l’année, après celui du 27 juillet au Palais de la culture de Treichville, qui avait affiché complet.

Tina Glamour, chanteuse et mère de DJ Arafat sera bientôt moins présente sur les réseaux sociaux.

Dans une récente vidéo publiée sur Facebook, la mère de DJ Arafat a partagé une confidence avec sa communauté : « Je suis en train de préparer une grosse surprise. Je me suis déconnectée des réseaux sociaux parce que c’était du n’importe quoi ! Les réseaux sociaux, c’est devenu aujourd’hui des injures, des manques de respect. Moi, on ne m’insulte pas gratuitement. »

Tina Glamour s’est dite excédée par la monotonie des « mêmes têtes, mêmes débats et mêmes environnements » qu’elle observe en ligne. Bien qu’elle n’ait pas encore dévoilé les détails de la surprise qu’elle prépare, elle a assuré que ses fans lui manquaient beaucoup.

Comme pourrait le dire Lo Père Daloa, « Akafo, akakè » (il l’a dit, il l’a fait). L’humoriste Ramatoulaye avait promis, et il a tenu parole. Le boss Molare a été honoré de son vivant par la Panthère Rose sur le terrain d’Anono à Abidjan, ce 29 novembre 2024.

Un match de gala et des artistes en fête : Molare célébré à Cocody

Quelques jours auparavant, Ramatoulaye, au nom des actions altruistes de Molare pour le monde de la culture, avait organisé une marche spontanée à Mgroup pour lui annoncer une cérémonie en son honneur, intitulée « Journée de reconnaissance nationale au Boss Molare ». La fête s’est tenue à Cocody, en présence de Molare lui-même, qui a exprimé sa gratitude envers l’humoriste : « Je me sens béni grâce à Ramatoulaye », a-t-il déclaré.

Molare a également souligné que, parmi les artistes, Ramatoulaye est l’un des rares à ne pas avoir « trop profité de son argent ». Il a annoncé son intention de soutenir désormais l’humoriste dans ses initiatives visant à reconnaître les contributions des acteurs culturels. Le programme de cette journée était riche en activités : des prestations artistiques variées et un match de gala opposant humoristes et autres artistes ont marqué l’événement.

L’humoriste Eunice Zunon a exhorté les Ivoiriens à dépasser la crise qu’elle a traversée avec le rappeur camerounais Tenor.

Eunice Zunon et Tenor : retour sur une relation marquée par la polémique

Depuis son compte Facebook, la « Présidente des Kpakpatos » a fait des révélations sur les gestes positifs du rappeur à son égard : « Malgré les incompréhensions rendues publiques par des personnes mal intentionnées, Thierry m’a toujours soutenue avant, pendant et après l’incident. Si des artistes comme Lady Ponce, Charlotte Dipanda ou Moustik me soutiennent, c’est souvent grâce à lui, qui agit discrètement en coulisses. Il partage également mes projets sur ses réseaux. »

De plus, Eunice Zunon a invité ses compatriotes à changer de perception sur la musique de Tenor, soulignant son talent en tant que performeur : « Arrêtez de dire que sa musique ne marche plus. Tout le monde sait qu’en termes de performances, c’est l’homme, comme on le dit en Côte d’Ivoire. Nous faisons tous des erreurs. S’il a pu blesser certains, je vous demande pardon pour lui. Je refuse d’attendre sa mort pour reconnaître ce qu’il a fait pour moi. Ce serait hypocrite, alors je préfère le dire aujourd’hui : Thierry est un artiste exceptionnel. »

Pour rappel, Eunice Zunon et Tenor ont vécu une relation éphémère marquée par une rupture tumultueuse. Une violente altercation, filmée en novembre 2023, avait définitivement scellé leur séparation.

Le meneur incontesté de la Conspiration, Didi B, s’apprête à secouer la scène musicale. Le rappeur finalise actuellement les préparatifs de son prochain single, « On a bougé », en collaboration avec l’enfant terrible du rap français, MHD. Si l’on se fie aux premiers extraits dévoilés sur ses réseaux sociaux, ce morceau promet de faire sensation.

Un artiste aux multiples talents

Avec un flow calibré et une énergie débordante, Didi B séduit bien au-delà de la jeunesse. Contrairement à certains de ses pairs, il évite la vulgarité, rendant sa musique accessible à tous. Ce style universel lui a valu de nombreuses distinctions, notamment le Prix de l’excellence de la jeunesse remis par la “Power House” du Sénat français, des mains de l’actrice Frédérique Bel.

Une reconnaissance internationale

Preuve supplémentaire de son ascension, Didi B a été choisi comme voix-off officielle de Canal+ Sport pour la saison 2024-2025 de la NBA. Une consécration qui démontre la portée de son talent.Bien que ses textes adoptent parfois un style argotique et incisif, dans la pure tradition du Rap gang ivoirien, ils sont souvent porteurs de messages destinés à sensibiliser la jeunesse sur des enjeux majeurs tels que la violence, la drogue ou les comportements à risque. Cette formule mêlant profondeur et punchlines percutantes est devenue sa marque de fabrique.

Un engagement pour la jeunesse

Outre sa carrière musicale, Didi B s’investit également dans des projets sociaux. En tant que brand ambassador d’une société de paris en ligne en Côte d’Ivoire, il s’engage à soutenir des initiatives en faveur de la jeunesse et des collectivités locales.« Je soutiendrai des actions portées par la jeunesse et les collectivités territoriales en Côte d’Ivoire. Très prochainement, j’offrirai un terrain sportif à une commune ivoirienne », a-t-il annoncé récemment.

Une vision rafraîchie du rap ivoirien

Dans un univers où les punchlines sont souvent perçues comme un baromètre de performance, Didi B apporte une touche d’élégance et d’intelligence à son art. Il prouve que le rap peut être une force positive dans une société confrontée à de nombreux défis sociaux.Avec la sortie imminente de « On a bougé », ce talentueux artiste ne manquera pas de faire danser et réfléchir ses fans. À ce rythme, tout le monde risque bien de bouger avec lui !

Rokia Traoré, chanteuse et guitariste malienne de renom, a été transférée vendredi 29 novembre à Haren, près de Bruxelles, depuis une prison italienne. Arrêtée à Rome en juin dernier suite à un mandat d’arrêt européen, elle est accusée d’ »enlèvement, séquestration et prise d’otage ». Ce mandat découle d’un litige familial concernant la garde de sa fille.

Justice et musique : le parcours tumultueux de Rokia Traoré face à la justice belge

La justice belge la réclame pour exécuter une peine de deux ans de prison, prononcée en octobre 2023 par le tribunal de Bruxelles pour non-représentation d’enfant. Depuis 2019, un conflit juridique l’oppose au dramaturge belge Jan Goossens, père de leur fille née en 2015, aujourd’hui âgée de 9 ans et demi. Selon Goossens, il n’aurait pas vu sa fille depuis cinq ans et demi. Rokia Traoré a déposé des plaintes contre Jan Goossens en 2020, mais elles ont été classées sans suite, a indiqué l’avocat de celui-ci, Me Sven Mary. De son côté, l’avocat belge de Rokia Traoré, Me Vincent Lurquin, prévoit de contester la condamnation par défaut de 2023 afin de permettre un nouveau procès, durant lequel elle resterait en détention.

Ce nouveau procès pourrait se tenir dès décembre. Me Lurquin affirme vouloir trouver un accord dans l’intérêt supérieur de l’enfant pour éviter une nouvelle condamnation. Rokia Traoré, qui avait déjà été arrêtée en 2020 à Paris pour avoir enfreint une décision de justice belge, s’était ensuite rendue au Mali avec sa fille, malgré une interdiction de quitter la France. Son dernier recours pour éviter l’extradition vers la Belgique a été rejeté le 20 novembre par la Cour de cassation italienne.

Jan Goossens, quant à lui, plaide pour une solution équilibrée permettant à leur fille de bénéficier de la présence de ses deux parents, tout en respectant sa scolarisation à Bamako. Il privilégie une garde partagée sans nécessairement fixer la résidence principale de l’enfant à Bruxelles.

En dehors de ses démêlés judiciaires, Rokia Traoré est connue pour son engagement en faveur des réfugiés aux côtés de l’ONU, ainsi que pour sa contribution à l’émancipation des femmes africaines.