Ancien compagnon de Monica Bellucci, l’acteur Vincent Cassel, qui a joué dans Ocean’s Twelve s’est lâché sur le terrain plutôt glissant de la politique. Le cinéaste n’est pas du tendre avec le parti dirigé par Marine Le Pen
“Ce sont des incultes”
Ce sont les mots qu’a balancés Vincent Cassel, lors de l’émission Conversation secrète diffusée sur Canal +. L’acteur a affiché son étonnement du nombre de personnes qui votent un parti d’extrême droite sur terre.
“Je ne sais même pas comment les gens ont envie de voter pour ces gens-là. Ça fait flipper. Le problème, c’est que j’aimerais bien voter pour quelqu’un, mais j’ai l’impression qu’il faut que je vote contre, je vais voter machin parce que c’est moins pire et à ce jeu là, on se fatigue.”
Maintenant qu’il a déclaré la guerre aux fans du FN, les réactions des sympathisants de ce parti ne devraient pas manquer de lui répondre sur les réseaux sociaux.
Read moreEn cette semaine de rentrée scolaire, le maire FN de Beaucaire (Gard) s’insurge contre l’intégration à l’école d’enfants dont la langue maternelle n’est pas le français. Plus surprenant : pour défendre ses arguments, l’homme politique cite Nabilla, star des jeunes, mais aussi habituée des bêtisiers pour ses fautes de langue.
Elle est la star des plus jeunes mais a l’air d’être aussi un sujet de conversation au Front National. Nabilla est de nouveau citée par le parti d’extrême droite. L’an dernier, Jean-Marie Le Pen avait déclaré que la jeune femme avait de “beaux seins”. Cependant, une personnalité du FN parle aujourd’hui d’elle en termes moins flatteurs.
Lors de cette rentrée, Julien Sanchez s’inquiète de l’intégration des enfants ne parlant pas directement français lors de leur entrée à la maternelle. Dans un communiqué publié cette semaine, le frontiste s’alarme et prévient le gouvernement d’un phénomène qui “abaisserait le niveau général de nos enfants français parce que figurent dans leurs classes quelques élèves allophones qui nécessitent logiquement une attention particulière de la part des enseignants”. Si pour l’instant, la star de télé-réalité n’est pas citée, Julien Sanchez poursuit en la citant à travers sa célèbre exclamation : “C’est en maintenant ces pompes aspirantes que l’on pèse aussi à la baisse sur le niveau général des élèves. A croire que nous n’en sommes qu’au début des ‘Allô, non mais allô quoi ?!”.
Nabilla est-elle donc un fléau pour le niveau de français des jeunes ? Certains adultes ont l’air de le croire.
Read moreBernard-Henri Lévy, apprécié de certains et détesté par d’autres, s’est fait brosser le portrait par Benoît Duquesne dans un hors-série de «Complément d’enquête» sur France 2, relayé par Le Figaro.
Ce personnage public de la littérature française a donné sa vision du Front national (FN), le parti politique dirigé par Marine Le Pen qui vient d’en boucher un coin aux élections européennes à toute la classe politique française avec ses 25 % de voix. Pour Bernard-Henri Lévy, Marine Le Pen n’est pas différente de son père dans le message qu’elle véhicule. Il la trouve « Extraordinairement dangereuse » pour la république.
« …Qu’un parti post-fasciste et raciste qui est encore plein de néonazis et d’antisémites arrive à 25 % de voix, c’est un échec pour la France, c’est une honte pour nous tous. », dit-il. « … Le logiciel n’a pas changé depuis son père. C’est le même message, avec des styles différents. Et elle est d’autant plus dangereuse qu’il y a beaucoup de gogos qui tombent dans le piège d’un Front national soi-disant policé et civilisé. Marine Le Pen, à mes yeux, est un danger pour la République, pour la démocratie, pour la France. »
“…Cette femme n’aime pas la France”
Bernard-Henri Lévy ne tolère pas la ligne politique des Le Pen d’autant plus que les frontistes critiquent régulièrement la politique française à l’étranger. Avec un FN qui dénonce l’attitude de la France dans d’autres pays comme en Côte d’Ivoire, Libye, Syrie…, pour maintenir le principe d’égalité entre les peuples et l’indépendance de chaque pays, Bernard-Henri Lévy affirme que Marine Le Pen n’aime pas la France. « Oui. Cette femme n’aime pas la France. Elle prend toujours et systématiquement le parti de ses ennemis », assure-t-il, avant de citer : « C’est le cas en Syrie où elle prend le parti de Vladimir Poutine et de Bachar al-Assad. C’était le cas en Libye où elle défendait Kadhafi. Il y a, chez elle, une étrange propension à la trahison. Mais est-ce si étrange que cela, après tout? N’est-ce pas dans la manière et dans la culture de l’extrême droite traditionnelle? »
L’homme politique ou écrivain dénonce aussi la mise en examen de son ami Nicolas Sarkozy. Il rajoute à ce propos à la question « Selon vous, la fonction présidentielle est-elle aujourd’hui dénaturée? » : « Oui. Par l’odieux spectacle monté, hier soir [dans la nuit de mardi à mercredi, ndr], autour de la garde à vue de Nicolas Sarkozy. Quoi qu’on pense de l’ancien président de la République, cette mise en scène donnait la nausée. Ce n’est pas avec ce genre de provocations qu’on rendra aux Français le goût de la politique et leur place dans le monde. »
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