Le teaser du nouveau numéro de « Cash investigation », intitulé « Mon président est en voyage d’affaires », a fait couler beaucoup d’encre hier.
On peut notamment y voir Rachida Dati qualifier la journaliste Elise Lucet de « pauvre fille ». « Oui, j’ai été très véhémente avec elle mais quand vous vous faites harceler… a réagi la femme politique sur Europe 1. Je suis une élue de la République, c’est très grave de porter des accusations sans preuves. On m’accuse et après on me dit de me justifier. Mais je n’ai pas à me justifier ! Je n’ai rien à cacher, ce que je fais est transparent. Et si je n’ai pas envie de répondre à quelqu’un dont les méthodes sont scandaleuses, je n’y réponds pas. »
La député européenne ne fera donc pas son mea-culpa. « Je ne regrette rien. Faire du teasing avec des montages douteux pour attirer des téléspectateurs sur une émission qui ne révèle rien et n’a aucun intérêt… Élise Lucet ne révèle jamais rien. Elle s’est muée en grande passionaria mais bon… », conclut-elle.
Read moreLundi, France 2 diffusera un nouveau numéro de « Cash investigation », intitulé “Mon président est en voyage d’affaires”.
Dans cette émission, Elise Lucet cherche à avoir des informations au sujet des relations qu’entretient Rachida Dati avec Engie (ex-GDF Suez). « On veut avoir une réponse de votre part. Avoir des réponses pour une journaliste, c’est tout à fait normal. C’est une question assez simple, est-ce que vous pouvez y répondre s’il vous plaît ? Madame Dati, vous êtes élue, vous devez défendre l’intérêt général donc on veut savoir si vous défendez des intérêts privés. C’est juste une interview, je ne vois pas ce qui vous fait peur franchement », lance la journaliste à la femme politique. « Je n’ai pas peur de vous, ma pauvre fille. Ma pauvre fille… », lui répond alors la député européenne.
Synopsis
Les images des déplacements du président de la République française à l’étranger sont toujours les mêmes : le tapis rouge déroulé à l’aéroport, la poignée de main avec son homologue qui l’accueille et enfin la conclusion de gros contrats économiques. Les journalistes du magazine ont enquêté sur les conditions de signature de ces accords commerciaux. En 2014, Laurent Richard a pris place dans l’avion présidentiel de François Hollande afin de suivre ses déplacements en Azerbaïdjan et au Kazakhstan. Ce document lève le voile sur l’existence d’un grand nombre d’intermédiaires et d’acteurs et sur le rôle qu’ils jouent en coulisses.
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