Josué Sossou

Dans la soirée de ce mardi 10 décembre 2024 à l’occaion du dîner Christmas for All, Joe Biden a fendu l’armure. Au cours de son discours, le président américain a remercié ses amis qui ont été un soutien sans faille après les décès de sa première femme et de sa fille en 1972, comme l’a rapporté Le Figaro.

Noël 2024 : Joe Biden évoque les pertes tragiques de sa femme et de sa fille

Malgré une carrière politique menée tambour battant pendant plus de cinquante ans, Joe Biden a traversé des épreuves personnelles qui ont profondément marqué sa vie. En décembre 1972, peu avant Noël, sa première épouse, Neilia, a pris la route avec leurs trois enfants pour acheter un sapin. Leur voiture a été violemment percutée par un poids lourd. Si ses fils, Beau et Hunter, n’ont été que légèrement blessés, sa femme et sa fille Naomi ont perdu la vie. Le président, habituellement discret sur ce drame, s’était confié lors d’un discours émouvant à l’université de Yale en 2015 : « Mon monde a changé pour toujours », avait-il déclaré. Les années passent, mais cette tragédie reste gravée dans sa mémoire.

Un discours empreint de gratitude

Lors du traditionnel dîner Christmas for All, organisé à la Maison Blanche en l’honneur des Jeux olympiques spéciaux, Joe Biden a évoqué à demi-mot ce douloureux chapitre de sa vie. La voix émue et les yeux humides, il a tenu à remercier la famille Kennedy, un soutien précieux en ces temps difficiles.

« Ta mère m’a aidé. Votre famille m’a contacté », a-t-il déclaré à Timothy Shriver, fils d’Eunice Kennedy Shriver, en faisant allusion à l’accident qui a coûté la vie à Neilia et Naomi. Il a également exprimé sa reconnaissance envers Sargent Shriver, qui avait encouragé sa candidature au Sénat en 1972 : « Lors de la Torchlight Parade, ton père m’a soutenu, il a galvanisé la foule et parlé de ce jeune homme qui allait s’en sortir. Je ne l’oublierai jamais », a-t-il confié, la voix tremblante.

Une vie marquée par d’autres drames

Mais le destin n’en avait pas fini avec Joe Biden. Le 30 mai 2015, son fils Beau est décédé des suites d’un cancer du cerveau, à l’âge de 44 ans. Dans son livre poignant Promets-moi, papa, publié en 2017, Joe Biden rend un hommage déchirant à ce fils qu’il adorait : « Beau Biden était un Joe Biden 2.0. Il incarnait le meilleur de moi, sans mes défauts ».
Il se souvient également du rôle essentiel que Beau jouait à ses côtés, notamment lors des débats des primaires démocrates de 2007 et des élections à la vice-présidence en 2008 et 2012.

Malgré ces pertes dévastatrices, Joe Biden trouve force et réconfort auprès de sa seconde épouse, Jill, et de leur fille Ashley, qui l’accompagnent dans son quotidien.

À l’approche de Noël, prince Harry, fils du roi Charles III doit faire face à un nouveau coup dur. Un autre membre important de son association caritative Sentebale a démissionné, coupant encore davantage les liens avec la Grande-Bretagne. C’est du moins ce que rapporte le Daily Mail.

Prince Harry : une série de démissions affaiblit son association caritative Sentebale

Fondée par le prince Harry et le prince Seeiso du Lesotho en 2006, Sentebale avait pour objectif initial de soutenir les enfants et jeunes touchés par le VIH/SIDA au Lesotho et au Botswana. Au fil des années, l’association a élargi ses missions pour inclure des enjeux comme « la santé des jeunes, les inégalités économiques et la résilience climatique ».

Départ de Richard Miller, figure clé de Sentebale

Selon les informations rapportées, Richard Miller, 62 ans, a démissionné après cinq ans à la tête de l’association. Ce départ suscite des spéculations sur une possible volonté des Sussex de couper définitivement les ponts avec la Grande-Bretagne. En effet, Richard Miller était le dernier directeur général basé à Londres.

Un leadership désormais en Afrique du Sud

Le successeur de Richard Miller a déjà été annoncé : Carmel Gaillard, actuelle directrice générale par intérim, basée à Johannesburg. Sa mission sera d’assurer une « transformation stratégique » pour positionner davantage Sentebale comme un acteur clé dans la région.

Richard Miller a salué cette transition : « C’est la prochaine étape logique pour Sentebale. Le moment est venu de passer à un leadership local. Carmel est un atout incroyable pour renforcer la position de Sentebale dans la région. »

Une série de départs significatifs

Le départ de Richard Miller s’ajoute à celui de la baronne Chalker, qui a quitté son poste de directrice le mois dernier. Johnny Hornby, fidèle allié du prince Harry, avait également démissionné l’année dernière après 11 ans de service en tant que président. De plus, Andrew Tucker, un autre membre de l’équipe dirigeante, avait quitté ses fonctions après près de 10 ans.

Samedi 7 décembre 2024, le roi Charles III et Camilla étaient les grands absents de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La raison de l’absence du couple royal du côté de Paris a été dévoilée.

Charles III et Camilla : les raisons de leur absence à Notre-Dame révélées

Alors que le prince William faisait une apparition remarquée à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, aux côtés de Donald Trump, une question a captivé l’attention générale : pourquoi Charles III et Camilla étaient-ils absents de cet événement majeur ? Un proche du roi et de la reine consort a dévoilé au Daily Beast la véritable raison.

Selon cette source, le couple royal a choisi de « préserver leur santé à l’approche de Noël ». La santé est devenue une priorité absolue pour le roi, actuellement en traitement contre le cancer, et pour la reine Camilla, qui se remet difficilement d’une pneumonie contractée lors de leur tournée en Australie plus tôt cette année.

La reine Camilla, âgée de 77 ans, n’a pas encore pleinement récupéré. L’infection qui persiste depuis plusieurs semaines a fragilisé son état. Toujours selon cette source, les vulnérabilités du roi sont bien connues, mais la pneumonie de Camilla a rappelé avec force les défis que le couple royal doit affronter. « Je pense que tout le monde est soulagé qu’il ait choisi de ne pas aller à Paris et de ne pas rester dans le froid pendant des heures », a ajouté l’ami du couple royal.

Tom Parker Bowles, le fils de la reine consort, s’est également exprimé sur le sujet. Il a confié au Daily Telegraph qu’il regrettait que sa mère ait repris ses fonctions trop rapidement après son infection pulmonaire. « Elle n’aurait pas dû se remettre au travail si tôt… », a-t-il déclaré, tout en assurant que Camilla se portait bien malgré tout.

Le fils de la reine a également révélé que cette dernière regrettait d’avoir manqué des événements importants, notamment le dimanche du Souvenir, une date chère à son cœur. « Elle déteste avoir manqué cette journée, mais elle fait avec », a-t-il conclu.

La princesse de Galles, Kate Middleton, figure parmi les dix finalistes pour le titre de Personnalité de l’année 2024, une prestigieuse distinction décernée par le magazine Time. En 2018, cette nomination avait également été attribuée à Meghan Markle, alors fraîchement mariée au prince Harry.

Une année marquante pour la princesse de Galles

Après une année difficile marquée par des problèmes de santé, Kate Middleton pourrait se voir récompensée pour sa résilience et son retour remarqué sur la scène publique. Le magazine américain Time a dévoilé le 9 décembre la liste de ses dix personnalités retenues pour cette distinction. Parmi elles figurent des figures emblématiques comme Kamala Harris, Elon Musk, Donald Trump et Mark Zuckerberg. Ce n’est pas une première pour la princesse : elle avait déjà été finaliste en 2011.

La nomination de Kate Middleton reflète son année éprouvante, notamment sa lutte contre une grave maladie. En janvier, elle avait annoncé avoir subi une opération de l’abdomen, suivie d’un traitement de chimiothérapie. Depuis septembre, la princesse a progressivement repris ses engagements publics avec détermination et élégance.

Un retour émouvant lors du concert de Noël

Vendredi 6 décembre, Kate Middleton a marqué son grand retour lors du traditionnel concert de Noël à l’abbaye de Westminster. Cet événement, qu’elle organise chaque année, a pris une dimension particulière en 2024, symbolisant sa résilience et son engagement. Dans un discours poignant, elle a partagé son vécu : « Je ne savais pas qu’à la même époque l’année dernière, ce serait l’année que je viens de vivre », a-t-elle confié avec émotion.

Pour l’occasion, Kate était vêtue d’un élégant manteau rouge, entourée de son mari, le prince William, et de leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis.

Résultat attendu le 12 décembre

Le lauréat ou la lauréate du titre de « Personnalité de l’année 2024 » sera révélé le jeudi 12 décembre. Cette nomination met en lumière le rôle public et les défis personnels de la princesse de Galles, tout en rappelant l’importance du débat sur la santé et la vie privée des personnalités publiques.

Alors qu’il était de passage dans l’émission Legend, animée par Guillaume Pley sur YouTube, Nicolas Sarkozy s’est confié sur ses enfants, et plus particulièrement sur sa fille Giulia, née de son union avec Carla Bruni.

Nicolas Sarkozy dévoile ses principes d’éducation dans une interview exclusive

Ancien président de la République, Nicolas Sarkozy était récemment invité dans l’émission Legend. Lors de ce long entretien, le mari de Carla Bruni a parlé de ses enfants : Pierre (39 ans), Jean (38 ans), Louis (27 ans) et Giulia (13 ans). « Ils m’ont autant éduqué que je ne les ai éduqués. J’ai beaucoup changé avec mes enfants, ils m’ont beaucoup changé. C’est un échange », a-t-il confié.

Il a également expliqué son style parental : « Je suis un esprit libre, j’impose très peu de choses, mais ce que j’impose, je l’impose vraiment. Ce que j’interdis, je l’interdis vraiment. Qu’ils aient de mauvaises notes à l’école, franchement, ce n’est pas un problème. Mais qu’ils ne lisent pas, c’est un problème énorme. Qu’ils ne fassent pas de sport, c’est un problème immense. Et qu’ils ne soient pas gentils, c’est un problème colossal. »

L’ancien chef de l’État est ensuite revenu sur un moment marquant : la naissance de sa fille Giulia en 2011, en pleine campagne présidentielle. « On était en pleine campagne électorale. J’étais attaqué de toutes parts, tout le monde pensait que j’allais être battu. J’étais comme dans un sas. Je dépose Carla à la clinique, je ne lui dis pas que je pars en Allemagne pour ne pas l’inquiéter. Elle a perdu les eaux, elle est à la clinique. Je lui dis que je suis là, qu’il n’y a pas de problème. »

Il poursuit : « Je la laisse avec ses médecins et je pars discrètement à Francfort. Angela Merkel, toute la journée, veut savoir si c’est un garçon ou une fille. Elle pense que je lui mens, mais Carla et moi avions décidé de garder la surprise. Et tout d’un coup, on m’appelle : ‘Vous avez une fille.’ Je quitte immédiatement la réunion, saute dans l’avion, et j’arrive à la clinique vers 22 heures. Ma mère a vu Giulia avant moi. »

Nicolas Sarkozy sur sa fille Giulia : « J’essaye de la laisser vivre le plus possible »

Par la suite, Nicolas Sarkozy a révélé quel type de père il est pour ses enfants :
« J’ai les genoux usés depuis la naissance de ma fille. Elle est très importante, comme tous mes enfants. Elle a une grande place, une grande autorité. Elle a la classe de sa mère. Elle est très mûre et sait parfaitement comment obtenir tout ce qu’elle veut de moi. En un mot : je suis très faible, extrêmement faible. »

Il a ajouté : « Je surveille énormément, je suis inquiet. Elle sort, elle a des amis, elle fait du cheval. Quand je la vois sauter les obstacles, mon cœur s’arrête. J’essaye de la laisser vivre le plus possible, mais en même temps, on est attentif. Je n’ai pas d’enfant préféré, j’aime mes enfants de façon égale. […] Ils savent qu’ils sont tous importants pour moi. »

La réouverture de Notre-Dame de Paris, ce samedi 7 décembre 2024, a été marquée par des rencontres de haut niveau. Donald Trump, invité par Emmanuel Macron bien qu’il ne prenne ses fonctions à la Maison-Blanche qu’en janvier 2025, s’est entretenu avec le prince William après une réunion avec Volodymyr Zelensky.

Donald Trump à Paris : entrevue avec le prince William lors d’un événement historique

Selon Le Point, cette discussion a eu lieu dans le « salon jaune » de l’ambassade du Royaume-Uni, située dans le VIIIe arrondissement de Paris, et a duré environ 40 minutes. Habitué aux échanges diplomatiques, Donald Trump aurait notamment félicité le prince William pour son « travail fantastique » au sein de la famille royale, soulignant l’importance de son rôle dans une année particulièrement éprouvante. L’ancien président a également partagé ses souvenirs « chaleureux et affectueux » de la reine Elizabeth II, qu’il avait rencontrée à plusieurs reprises lors de son premier mandat entre 2017 et 2021.

Parmi ces moments marquants, la visite du couple Trump au château de Windsor à l’été 2018 reste dans les mémoires, bien que les Galles aient à l’époque tout fait pour éviter d’être photographiés avec eux. Une autre rencontre, en 2019, lors d’une visite d’État à Londres, avait renforcé les liens protocolaires entre l’ancien président et la défunte monarque.

Malgré les tensions passées, notamment les commentaires de Donald Trump sur Kate Middleton après la publication de photos privées en 2012, le prince William a fait preuve de diplomatie. Après leur entrevue, Donald Trump a qualifié le prince de « véritable homme bien », tout en réaffirmant son antipathie envers le prince Harry. Cette inimitié bien connue fait de l’élection de Donald Trump face à Kamala Harris, le 5 novembre dernier, une mauvaise nouvelle pour le fils cadet de Charles III, installé en Californie avec Meghan Markle depuis 2020.

En raison du cancer dont il souffre depuis plusieurs mois maintenant, le roi Charles III a été contraint par ses docteurs à se priver de certains mets. Découvrez-les !

Diagnostic de cancer : comment Charles III ajuste son alimentation pour se soigner

Charles III, diagnostiqué avec un cancer en février 2024, a dû adapter son régime alimentaire pour mieux répondre aux exigences de son traitement. À 75 ans, le monarque a fait plusieurs ajustements significatifs, excluant notamment des aliments qu’il appréciait auparavant.

Un régime drastiquement modifié

Le 5 février 2024, Charles III a révélé son diagnostic de cancer, un événement qui a bouleversé ses habitudes alimentaires. Ce changement s’inscrit dans une continuité pour le roi, qui avait déjà banni le foie gras des résidences royales deux ans avant ce diagnostic. Ces dernières années, il avait également réduit sa consommation de produits laitiers.

Depuis le début de son traitement, le souverain a diminué sa consommation de viande rouge et de poisson. Selon Tom Parker Bowles, le fils de la reine Camilla, Charles III est désormais plus attentif à ce qu’il mange et au moment où il le fait. « Je ne suis pas nutritionniste, mais je sais que la nourriture est une forme de médecine. Il sait quand son corps a ce dont il a besoin », a déclaré Tom Parker Bowles dans une interview au magazine Saga.

Un sacrifice accepté avec résilience

Bien que l’abandon de la viande rouge ne semble pas être un grand sacrifice pour le roi, selon Jennie Bond, correspondante royale de la BBC, un plat en particulier pourrait toutefois lui manquer : l’agneau rôti bio, qu’il appréciait particulièrement. « Je suis sûre qu’il reste concentré sur son rétablissement et qu’il suit scrupuleusement les recommandations médicales », a-t-elle affirmé.

Jennie Bond a également souligné que Charles III, même avant son diagnostic, adoptait déjà des pratiques alimentaires strictes, comme éviter volontairement viande et poisson deux jours par semaine, en plus de ne presque jamais déjeuner.

Récemment, le prince Harry a confié s’être retrouvé prostré au sol lors de l’un des pires moments de sa vie. Le mari de Meghan Markle a révélé comment ses problèmes de santé mentale ont commencé et déploré le manque de soutien de la famille royale.

Un traumatisme marqué par la perte de Diana

La mort de la princesse Diana, survenue dans un tragique accident de voiture alors que le prince Harry n’avait que 12 ans, a laissé une empreinte indélébile sur sa santé mentale. À cela s’ajoute le poids des souvenirs liés à son service militaire en Afghanistan. Face à ces épreuves, le duc de Sussex affirme n’avoir bénéficié d’aucune aide ou structure de soutien au sein de la famille royale, comme il l’a révélé dans son documentaire Heart of Invictus sur Netflix.

« En position fœtale sur le sol, j’ai compris que j’avais besoin d’une thérapie »

Dans une interview relayée par le magazine Hello!, le prince Harry a déclaré avoir pris conscience de son besoin de thérapie dans un moment de grande détresse. « La première fois que j’ai vraiment envisagé une thérapie, c’était lorsque je me suis retrouvé allongé au sol en position fœtale, souhaitant avoir réglé ces problèmes bien plus tôt », a-t-il confié.

La santé mentale : un combat après l’Afghanistan

Harry a également évoqué les conséquences psychologiques de son séjour en Afghanistan en 2012. À son retour, il a été confronté à des déclencheurs émotionnels liés à des traumatismes d’enfance restés enfouis. « La perte de ma mère à un si jeune âge a provoqué un traumatisme qui n’a jamais été pris en compte », a-t-il expliqué.

Pour le prince Harry, le silence face à ses émotions l’a longtemps maintenu dans un état d’engourdissement. « Mais lorsque tout a explosé, j’ai ressenti une vague de sentiments que je n’avais jamais éprouvés auparavant », a-t-il ajouté.