Exclu – Christophe Guillarmé : « Je me suis occupé de Julie Gayet avant son actualité planétaire »

Célèbre créateur de mode français, Christophe Guillarmé a lancé sa première collection dès 1998. Depuis, le styliste a fait du chemin. Rencontre.

Nilmirum – Évoquons tout d’abord votre parcours. Quelles ont été les étapes importantes vous permettant de devenir un célèbre créateur de mode ?

Christophe Guillarmé – Il n’y a pas vraiment d’étapes. C’est souvent un concours de circonstances. Des événements qui s’enchaînent et qui font que l’on est plus mis en avant qu’un autre. Par contre, pour durer dans le métier, c’est une autre histoire ! C’est souvent le sérieux et l’acharnement qui priment. Je citerai mon premier interview pour « L’Officiel de la Mode » en 1998, ma première présentation en 2000 ou encore mon premier Festival de Cannes en 2004. J’ai eu la chance de commencer dans ces années assez euphoriques où les erreurs de jugement n’étaient pas fatales.

Quelles sont les premières personnalités qui ont accepté de porter vos créations ?

Souvent, les rencontres se font avant la médiatisation : j’ai eu le plaisir de m’occuper d’Hafsia Herzi avant son César, de Nora Arnezeder juste avant son premier film pour Barratier, de Julie Gayet avant son actualité « planétaire »… Quant à Victoria Silvstedt et Mia Frye, ce sont des amies de la première heure. J’ai également travaillé avec des chanteuses comme Inna Modja, Hélène Segara et bien d’autres. C’est avant tout une question d’amitié et de confiance.

En 2010, vous avez participez à l’émission de télé-réalité « La Ferme Célébrités en Afrique ». Quelles ont été vos principales motivations pour participer à un tel programme ?

C’est avant tout pour le Sidaction que je me suis laissé tenter. Je représentais cette association pendant l’émission et celle-ci continue de m’associer à ses opérations. C’est un vrai point positif de cette aventure d’avoir pu initier une collaboration pour une cause qui m’est chère. Sinon, découvrir la brousse d’Afrique du Sud lors de safaris était incroyable !

Comment se manifeste votre engagement auprès du Sidaction aujourd’hui ?

Je soutiens Sidaction publiquement depuis 2010. Grâce à mes contacts, j’ai permis d’engager Renault et des joailliers comme Neuhaus et VIJ Paris dans la lutte lors des derniers « Dîners de la Mode ». Il y a également eu la vente aux enchères d’un Renault Twizy que j’ai customisé au profit de l’association lors du Gala de George Michael à l’Opéra Garnier.

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Dans le monde la mode et du show-business, vous a-t-on beaucoup reproché de participer à cette émission ?

Bien entendu, ma participation a été à double tranchant. J’ai gagné en visibilité auprès du grand public et perdu en crédibilité dans le milieu de la mode. Cette dernière, je l’ai regagnée depuis grâce à mes actions, qui ont continuée sans dévier : défilés pendant la Fashion Week de Paris, dressing pendant les Festivals de Cannes et Marrakech, etc.

Dans une interview accordée à Public au mois de juillet 2011, vous expliquiez que votre business avait été touché par la crise ? Les affaires sont-elles reparties de plus belle aujourd’hui ?

L’essentiel à l’heure actuelle, c’est de se maintenir ! Les affaires repartent tranquillement et j’ai la chance de pouvoir me diversifier en intervenant sur du design grâce aux licences comme la bagagerie.

A quels endroits peut-on trouver vos créations actuelles ?

Dans les grands magasins, aussi bien les Galeries Lafayette à Cannes et Casablanca, KaDeWe à Berlin, Operbollinger à Munich, Al Ostoura au Koweït, Aishti au Liban… Et sur la partie boutique de mon site www.christopheguillarme.fr où plusieurs pièces exclusives sont proposées.

Quels sont vos principaux projets à venir ?

Je prépare mon onzième dressing pendant le Festival de Cannes et un défilé au Sofitel Marrakech Palais Impérial. Plusieurs collaborations surprenantes sont également en cours, notamment dans le domaine des accessoires.

Crédits photos :

Thierry Marsaux – Centara Resort Hua Hin

Bruno Thomas – Sidaction

 

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Exclu – Kenza Braiga : « Nabilla est un phénomène de foire »

Pionnière de la télé-réalité française en ayant participé à la première édition de « Loft Story », en 2001, Kenza Braiga a écrit six livres depuis cette aventure. En exclusivité pour Nilmirum, elle évoque son parcours et pose son regard sur la télé d’aujourd’hui.

Nilmirum – Au mois de janvier dernier, vous avez sorti votre sixième ouvrage, « Petit traité de l’infidélité », aux éditions « Quotidien Malin ». Comment est partie l’idée de mener une telle enquête ?

Kenza Braiga – C’est une idée que j’avais dans la tête depuis trois ans. Dans mon entourage, j’ai constaté qu’il existait un certain nombre d’histoires d’infidélités, qui concernaient plusieurs de mes proches. J’étais étonnée parfois, car les gens en question n’avaient pas du tout le profil… Aujourd’hui, pérenniser son couple devient de plus en plus compliqué. Internet facilite les tromperies. Pour mener mon enquête, je me suis d’abord focalisée sur les gens faisant partie de mon entourage. Puis, je suis partie à la rencontre d’autres couples. Grâce au site Gleeden, qui est devenu partenaire de la sortie du livre, j’ai pu faire témoigner certaines personnes trompant leur conjoint(e). L’une des questions centrale du livre est de savoir pourquoi les gens en viennent à devenir infidèles.

Quel accueil a reçu le livre ?

Il n’a pas reçu la moindre critique négative. L’actualité présidentielle lui a donné une certaine vitrine. Je peux remercier François Hollande et Julie Gayet, qui m’ont facilité la promotion (rires). Au moment de la parution, un sondage Ifop est tombé au sujet de la proportion de Français ayant déjà été infidèles au cours de leur vie. Ces heureuses coïncidences ont crédibilisé mon livre : cela prouvait qu’il s’agissait d’un véritable sujet d’actualité. L’ouvrage est sorti au bon moment. François Hollande a été  mon meilleur attaché de presse (rires). Apparemment, il se vend bien, même s’il faudra que j’attende encore un peu pour connaître les premiers chiffres officiels.

Quels sont vos prochains projets ?

Pour le moment, je poursuis la promotion du livre. J’ai également un projet de septième ouvrage, au sujet de l’évolution des femmes dans la société. D’ailleurs, vous êtes le premier média auquel j’en parle. Le but sera d’avoir une analyse aussi bien positive que négative sur cette évolution. Certes, nos mères se sont battues pour nos droits. Mais, à force de demander d’être semblables aux hommes, on finit par trop leur ressembler. Du coup, les femmes en oublient d’être féminines. Parallèlement, la majorité des hommes se sent perdue face à cette transformation. L’évolution a du bon mais a semé des troubles dans les rapports hommes/femmes. La complémentarité du couple s’en ressent…

Vous animez différentes locales de France Bleu, en plus de l’écriture de vos ouvrages. A quoi ressemble une journée-type de Kenza Braiga ?

J’écris aussi des articles pour différents médias, comme Yahoo.fr, Le courrier de l’atlas ou Gazelle Magazine. Je propose des sujets de société et des interviews tous les mois. Tous les jours, je consacre deux heures à l’écriture d’un livre. Lorsque j’ai une commande pour un ouvrage, je ne dispose que de six à huit mois pour l’écrire et le rendre. Sachant que je n’écris pas très vite, ce n’est pas un délai très large.

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« L’image du Loft ne me colle plus vraiment à la peau  »

 

Votre participation au premier « Loft Story », en 2001, vous ferme-t-elle encore certaines portes ?

Pas du tout ! Aucun de mes projets n’est en rapport avec la télé-réalité. Je n’ai jamais surfé sur mon passé d’ancienne participante du Loft. Récemment, on m’a proposé d’apparaître en guest dans « Les Anges de la télé-réalité ». Il suffisait que j’aille voir les candidats une seule semaine aux États-Unis et je gagnais 10 000 euros. J’ai refusé. En acceptant, j’aurais gaspillé tout le travail de fond que j’ai effectué depuis maintenant treize ans. D’un point de vue professionnel, cela ne m’aurait rien apporté. Je n’ai pas besoin de ça pour mener à bien mes projets. Certes, je donnerais un bol d’air à mon compte en banque, mais je ne suis pas prête à gagner de l’argent en faisant n’importe quoi. Je me suis déjà trop battue pour me retirer cette étiquette de « Kenza du Loft ».

Justement, aux yeux du grand public, êtes-vous encore considérée comme la « Kenza du Loft » ?

Ça dépend des générations. Certaines personnes ne me connaissent que pour mes bouquins. Les gens qui avaient entre 15 et 20 ans en 2001 se souviennent souvent de moi pour le Loft. L’image de celui-ci ne me colle plus vraiment à la peau.

Quel regard portez-vous sur la télé-réalité française actuelle ?

Aujourd’hui, les candidats connaissent les rouages par cœur. Plus ils sont vulgaires, plus ils sont susceptibles d’intégrer le casting final. Même Loana était moins vulgaire que les nanas qui font de la télé-réalité de nos jours.

Que pensez-vous du phénomène Nabilla ?

C’est un phénomène de foire ! Comparée à Kim Kardashian, qui est une véritable femme d’affaires, et à laquelle elle voudrait ressembler, c’est une petite joueuse. Quel est son véritable métier ?  A 40 ans, elle n’aura plus le même physique qu’aujourd’hui. Il faudra qu’elle capitalise sur autre chose.

Seriez-vous tentée par une place de chroniqueuse dans une bande comme celle d’Hanouna ?

J’adorerais ! Mais je refuse de jouer l’idiote de service. Il faudrait que je puisse garder ma personnalité. Je ne suis pas faite pour présenter la météo Je ne possède pas un profil de bimbo. J’aimerais faire des chroniques constructives et sans langue de bois.

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Césars 2014 : Guillaume Gallienne grand vainqueur de la cérémonie !

Guillaume Gallienne a remporté cinq trophées pour sa comédie « Les Garçons et Guillaume à table ! »

Voici le palmarès de cette 39e cérémonie, lors de laquelle Julie Gayet était présente à la grande surprise :

Meilleur film:

– “9 mois ferme”, d’Albert Dupontel

– “Les Garçons et Guillaume, à table!”, de Guillaume Gallienne

– “L’Inconnu du lac”, d’Alain Guiraudie

– “Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des plaines)”, d’Arnaud Desplechin

– “Le Passé”, d’Asghar Farhadi

– “La Vénus à la fourrure”, de Roman Polanski

– “La Vie d’Adèle chapitres 1 et 2”, d’Abdellatif Kechiche

Meilleur réalisateur:

– Albert Dupontel, pour “9 mois ferme”

– Guillaume Gallienne, pour “Les Garçons et Guillaume, à table!”

– Alain Guiraudie, pour “L’Inconnu du lac”

– Arnaud Desplechin, pour “Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des plaines)”

– Asghar Farhadi, pour “Le Passé”

– Roman Polanski, pour “La Vénus à la fourrure”

– Abdellatif Kechiche, pour “La Vie d’Adèle chapitres 1 et 2”

Meilleure actrice:

– Fanny Ardant, dans “Les Beaux jours”

– Bérénice Bejo, dans “Le Passé”

– Catherine Deneuve, dans “Elle s’en va”

– Sara Forestier, dans “Suzanne”

– Sandrine Kiberlain, dans “9 mois ferme”

– Emmanuelle Seigner, dans “La Vénus à la fourrure”

– Léa Seydoux, dans “La Vie d’Adèle chapitres 1 et 2”

Meilleur acteur:

– Mathieu Amalric, dans “La Vénus à la fourrure”

– Michel Bouquet, dans “Renoir”

– Albert Dupontel, dans “9 mois ferme”

– Grégory Gadebois, dans “Mon âme par toi guérie”

– Guillaume Gallienne, dans “Les Garçons et Guillaume, à table!”

– Fabrice Luchini, dans “Alceste à bicyclette”

– Mads Mikkelsen, dans “Michael Kohlhaas”

Meilleure actrice dans un second rôle:

– Marisa Borini, dans “Un Château en Italie”

– Françoise Fabian, dans “Les Garçons et Guillaume, à table!”

– Julie Gayet, dans “Quai d’Orsay”

– Adèle Haenel, dans “Suzanne”

– Géraldine Pailhas, dans “Jeune et jolie”

Meilleur acteur dans un second rôle:

– Niels Arestrup, dans “Quai d’Orsay”

– Patrick Chesnais, dans “Les Beaux jours”

– Patrick d’Assumçao, dans “L’Inconnu du lac”

– François Damiens, dans “Suzanne”

– Olivier Gourmet, dans “Grand Central”

Meilleur espoir féminin:

– Lou de Laâge, dans “Jappeloup”

– Pauline Etienne, dans “La Religieuse”

– Adèle Exarchopoulos, dans “La Vie d’Adèle chapitres 1 et 2”

– Golshifteh Farahani, dans “Syngué Sabour-Pierre de Patience”

– Marina Vacht, dans “Jeune et jolie”

Meilleur espoir masculin:

– Paul Bartel, dans “Les Petits princes”

– Pierre Deladonchamps, dans “L’Inconnu du lac”

– Paul Hamy, dans “Suzanne”

– Vincent Macaigne, dans “La Fille du 14 juillet”

– Nemo Schiffman, dans “Elle s’en va”

Meilleur film étranger:

– “Alabama Monroe”, de Félix Van Groeningen

– “Blancanieves”, de Pablo Berger

– “Blue Jasmine”, de Woody Allen

– “Dead Man Talking”, de Patrick Ridremont

– “Django Unchained”, de Quentin Tarantino

– “La Grande bellezza”, de Paolo Sorrentino

– “Gravity”, de Alfonso Cuaron.

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