Interrogé sur les chambres à gaz, Jean-Marie Le Pen se met à chanter : « Je ne regrette rien »

Jean Marie Le Pen piaf

L’une des sorties médiatiques les plus célèbres, certainement la plus polémique, de Jean-Marie Le Pen concerne l’importance des chambres à gaz dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

« Je suis passionné par l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale (…). Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé (…). Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale », avait déclaré l’homme politique en 1987 à l’occasion du « Grand Jury » RTL. A l’époque, l’eurodéputé FN avait été condamné à verser la somme symbolique d’un franc à dix parties civiles, dont la LICRA et le MRAP.

Du Piaf en guise de réponse…

27 ans plus tard, Jean-Marie Le Pen semble camper sur sa position. « Monsieur Le Pen, encore une question, est-ce que vous regrettez d’avoir dit que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire ? », lui a demandé mardi un journaliste néerlandais de la Nederlandse Omroep Stichting (NOS, radios et télévisions publiques néerlandaises). « Je ne regrette rien monsieur. Non, rien de rien, non, je ne regrette rien », a répondu le président d’honneur du parti frontiste en chantant le célèbre morceau d’Edith Piaf.

Les propos très violents de Jean-Marie Le Pen à l’encontre de Patrick Bruel, Yannick Noah, Madonna et Guy Bedos

Jean Marie Le Pen

Patrick Bruel refuse de se produire dans les villes dont les maires sont des élus FN.

« Même si je peux comprendre que des électeurs désespérés répondent à un discours populiste, je ne veux pas me produire devant une institution dont je méprise l’idéologie », avait déclaré le chanteur au magazine Tecknikart pour justifier cette décision. Interrogé à ce sujet, Jean-Marie Le Pen a répondu ans son « Journal de bord n°366 », publié vendredi 6 juin : « On fera une fournée la prochaine fois ».

« Noah, un cochon qui s’en dédit… »

L’ancien leader du Front National s’en est également pris à Guy Bedos et Madonna. « On va les pacser et se seront un couple de pauvres cons », a-t-il déclaré. Quant à Yannick Noah, il n’est pas épargné non plus. « Ah oui, c’est monsieur Noah ça. Monsieur Noah s’était engagé à ne plus chanter en France si le Front national arrivait en tête de l’élection… Cochon qui s’en dédit », a commenté le député européen.

Le Pen attaque Bedos, Madonna, Noah et Bruel… par LeLab_E1