Booba demande aux parents d’éduquer leurs gosses

Booba, dans une interview accordée mercredi dernier au Parisien, dans le cadre de la promotion de son dernier opus, a répondu à la question de l’impact que peuvent avoir ses textes sur les plus jeunes qui sont d’ailleurs ses plus grands fans. L’homme de 38 ans a surpris avec sa réponse « je ne fais pas de rap pour les enfants ».

Booba ne se sent responsable d’aucun destin “d’un jeune”

Invité à évoquer l’influence de ses propos sur ses jeunes fans ou même sur les personnes fragiles, Booba commence par assumer sa musique et ses textes qui parlent généralement et les textes qui vont avec. À la question de sa responsabilité dans la compréhension de ses messages par la jeune génération, il répons tout sec : « Je refuse de me tenir pour responsable du destin d’un jeune, de son entrée en prison ou d’une garde à vue. Les rappeurs mettent en avant une réalité qui existe quoiqu’il arrive. On peut nous reprocher de la mettre en lumière, mais on ne peut pas nous tenir pour responsables. »

Booba rappelle les parents à leurs responsabilités

À la question de savoir si le fait d’aborder trop souvent des thèmes qui font polémiques dans ses chansons ne donnerait pas l’impression aux jeunes gens que c’est l’exemple a suivre, ce qui pourrait entraîner des comportements irraisonnés, le “Duc de Boulogne” se défend en invoquant la responsabilité parentale : « La responsabilité est aux parents. Ma fille, j’ai la responsabilité de surveiller ce qu’elle écoute, jusqu’à ce qu’elle soit en âge de prendre ses décisions toute seule et bien comprendre la vie. »

Il est donc hors de question pour le rappeur d’adoucir ses textes, car explique-t-il : « Quand j’écris un texte, je ne me dis pas là, je parle de meufs à poils, de drogues, les petits m’écoutent… Sinon je ne fais plus rien. Mon rap, il est comme il est. Avec ou sans Booba, les prisons seront remplies. Je ne fais pas du rap pour les petits, il y a le parental advisory sur l’album (un sigle qui prévient les parents, ndlr). Ils ne sont pas censés l’écouter. »

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