Le 17 mai dernier, Werenoi succombait à une défaillance cardiaque multiviscérale. Moins d’un mois après sa mort, le rappeur est au cœur d’un gros conflit entourant son héritage à plusieurs millions d’euros.
Werenoi : son héritage sujet de conflit après sa mort
Selon les informations du Parisien, une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny pour « vol aggravé et extorsion ». Une compagne de Werenoi a déposé plainte au commissariat de Colombes après que le manageur du rappeur décédé l’aurait agressée. Contacté par nos confrères, ce dernier accuse cette dernière d’avoir subtilisé plus d’un million d’euros au défunt. Le manageur souhaiterait la récupérer pour la donner à la famille héritière.
Les faits détaillés par la plaignante auraient eu lieu quelques heures après la mort de Werenoi. Dans la nuit du 21 au 22 mai, Babiry Sacko, producteur de Werenoi, aurait agressé la jeune femme dans un bar à chicha de Montreuil. Il l’aurait alors menacée, et sommée de rembourser une importante somme d’argent que Werenoi aurait fait transiter sur son compte bancaire. Mais la jeune femme, estimant que cette somme d’argent lui avait été donnée par l’artiste de son vivant, refuserait de la rendre à la famille.
Pour Babiry Sacko, interrogé par Le Parisien, la jeune femme n’est qu’une maîtresse parmi tant d’autres pour Werenoi. Elle ne serait aucunement légitime pour obtenir une telle somme d’argent, et il tient simplement à ce que celle-ci soit redistribuée aux ayant-droits.
« La personne dont vous parlez vit à Dubaï et a disparu avec un million d’euros appartenant à Werenoi. Elle prétend avoir eu une relation avec lui. Elle lui a fait miroiter des choses et l’a convaincu de déposer un million d’euros sur un compte à Dubaï. Quand il est tombé malade et a voulu rentrer en France, il n’arrivait pas à récupérer sa carte bancaire. Sa santé s’aggravait de jour et jour et il avait besoin de son argent. Il est rentré trop tard et est mort le lendemain », a ainsi déclaré le manageur visé par la plainte.
Babs, de son nom d’artiste, n’a pas peur de la procédure lancée à son encontre. L’homme d’affaires affirme ainsi vouloir défendre les intérêts posthumes de Werenoi à n’importe quel prix : « Nous vivons un enfer. Je ne la laisserai pas s’en tirer comme ça ». Il a lui aussi pris un avocat, et veut déposer plainte contre la jeune femme pour la faire condamner et la soustraire à rendre l’argent.