Exclu – Priscilla Betti : « Faire ce que j’aime me permet de durer »

Comme beaucoup d’enfants stars, Priscilla aurait pu disparaître rapidement de la circulation. Aujourd’hui âgé de 24 ans, celle qu’il faut désormais appeler Priscilla Betti possède déjà une riche carrière. Nilmirum est parti à sa rencontre pour évoquer son parcours ainsi que ses projets.

Nilmirum – Vous avez percé dans la musique de manière très précoce. A l’âge de 12 ans, vous vendiez déjà des centaines de milliers de disques. Votre scolarité pouvait-elle se dérouler normalement à l’époque ?

Priscilla Betti – L’école a toujours été une priorité : c’était une évidence. Le chant et la danse étaient mes passions. A l’époque, avec mes parents, on s’arrangeait pour regrouper mes activités extra-scolaires sur une seule journée de la semaine, en général le mercredi ou le samedi. Les cours ont toujours été un fil conducteur. Je ne les ai jamais manqués, sauf cas exceptionnel. Quant aux professeurs et à l’administration scolaire, ils ont toujours été compréhensifs.

Comment se passaient vos rapports avec vos petits camarades ?

A la base, les enfants sont cruels entre eux. Quand l’un d’entre-eux est connu, c’est pire. Mais personnellement, j’ai toujours été entourée d’amis. Concernant les professeurs, ils n’ont jamais fait de différences entre moi et les autres élèves.

Vous avez deux sœurs : Sandra et Séverine. Vous ont-elles envié à un moment donné ?

Non. La concurrence n’a jamais existé entre nous. J’ai toujours eu la chance d’avoir une famille aimante à mes côtés. Avec mes sœurs, nous nous  sommes toujours très bien entendues, elles n’ont cessé de me soutenir. Toutefois, ma première fan reste ma maman, mes sœurs ensuite et mon père.

Votre dernier album, « Casse comme du ver », est sorti en 2007. Il s’agit du projet qui s’est le moins vendu dans votre discographie. Comment l’expliquez-vous ?

Cet album était associé à la série « Chante ». Je pense que les gens n’ont pas fait la différence entre les deux projets. De plus, le disque n’a pas bénéficié d’une très bonne promotion…

Entre 2007 et 2011, même si vous avez joué dans la série « Chante », vous avez un peu disparu de la scène médiatique. Pour quelles raisons ?

Parce que je ne pouvais pas être partout. La série « Chante » me prenait tout mon temps. Je me suis dit que j’allais y revenir plus tard. De toute façon, je n’ai jamais lâché !

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“Entre le chant et la comédie, j’aurais du mal à choisir”

 

Vous avez ensuite décidé de faire votre retour en ajoutant votre nom de famille : « Betti ». Une manière d’affirmer que la jeune fille au succès fulgurant est devenue une réelle femme artiste ?

C’était dans la continuité de mon changement physique, qui coïncidait avec un changement d’envie musicale. Il m’était naturel d’ajouter mon nom de famille. J’ai décidé moi-même de faire ce choix.

Même si vous n’avez que 24 ans, vous faites déjà preuve d’une belle longévité dans le milieu artistique. Quels en sont les secrets ?

Faire ce que j’aime me permet de durer. J’ai toujours voulu faire ce que j’aimais. Et ça, les gens le sentent. Aujourd’hui, je possède une importante fanbase. Malgré la crise traversée par l’industrie musicale, j’ai pu avancer. Mais déjà, au moment où je me suis lancée, les ventes de disques commençaient à diminuer.

Vous serez bientôt à l’affiche de la comédie musicale « Flashdance ! ». Comment avez-vous été sollicité pour ce projet ?

Ça fait trois ans que je suis marraine d’un concours de chant à Fréjus-Saint-Raphaël. J’ai demandé au directeur de casting Bruno Berberes s’il avait réussi à trouver tous les rôles. « Pourquoi ? Tu danses ? », m’a-t-il alors lancé. Je lui ai appris que je dansais lorsque j’étais plus jeune. Il m’a donc fait passer le casting et je l’ai réussi !

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Votre emploi du temps est chargé puisque vous serez également à l’affiche du film « Secret d’hiver » et vous venez de terminer l’enregistrement d’un sixième album. Privilégiez-vous aujourd’hui la comédie ou la musique ?

J’aime tout ce que je fais. J’aurais du mal à choisir (rires). Mais je dois avouer que la scène me manque beaucoup. Grâce à mon métier, j’ai pu faire énormément de rencontres. Dans ce milieu, c’est l’une des choses les plus importantes.

Comment vous imaginez-vous dans 10 ans ?

J’espère que je ferai encore le même métier et que je pourrai prendre autant de plaisir que j’ai pu en prendre depuis le début de ma carrière.

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