Après avoir dévoilé samedi les noms de son gouvernement, Michel Barnier est venu s’expliquer chez Laurent Delahousse ce dimanche 22 septembre. Il a également clarifié sa nomination à Matignon.
Barnier à Matignon : une nomination surprise expliquée sur France 2
Michel Barnier est devenu résident de l’hôtel de Matignon depuis le 5 septembre dernier, à la demande d’Emmanuel Macron, après les résultats des élections législatives. L’ancien ministre délégué aux Affaires européennes sous la présidence de Jacques Chirac a annoncé ce samedi 21 septembre la composition de son gouvernement, après de nombreuses consultations. Une liste inattendue pour une grande partie de la classe politique, jugée difficile à tenir, comme l’a rappelé Laurent Delahousse sur le plateau de France 2 ce dimanche 22 septembre. Le Premier ministre était alors invité à discuter de son nouveau gouvernement et de la politique à venir. L’occasion pour lui de clarifier les conditions de sa nomination, Michel Barnier assurant qu’il ne s’était pas « roulé par terre pour devenir Premier ministre. »
Michel Barnier a expliqué qu’il n’imaginait pas prendre la tête du gouvernement, même s’il se sentait « prêt » à succéder à Gabriel Attal. Il a précisé : « Je ne suis pas Premier ministre à tout prix, j’ai simplement envie de servir mon pays. Je le fais depuis très longtemps, depuis ma première élection en Savoie. » Il a ajouté qu’il accomplissait cette mission avec « la même capacité d’enthousiasme et la même capacité d’indignation que celle que j’avais lorsque j’ai été élu pour la première fois. » Il avait alors 22 ans et venait d’être élu conseiller général de la Savoie pour le canton de Bourg-Saint-Maurice.
Michel Barnier a également tenu à expliquer les choix concernant les membres de son nouveau gouvernement. Face à Laurent Delahousse et aux téléspectateurs de France 2, le locataire de Matignon a affirmé : « Je veux servir, et tous les ministres qui m’accompagnent veulent servir leur pays dans un moment extrêmement grave. » Il a également souligné que tous feront usage d’une « culture » qu’il connaît bien par son expérience en politique locale et européenne, mais qui, selon lui, manque à Paris : celle du « compromis ».