La chanteuse Izïa Higelin a dû faire face à la justice ce 18 octobre 2024. Ceci, après avoir tenu des propos virulents à l’encontre d’Emmanuel Macron en juillet dernier. Le parquet de Nice avait en effet ouvert une enquête pour « provocation publique à commettre un crime ou un délit ». Le verdict est tombé ce vendredi.
Izïa Higelin : la justice classe l’affaire après ses propos polémiques sur Emmanuel Macron
Le 6 juillet 2024, Izïa Higelin créait la polémique lors du festival Les Nuits Guitares à Beaulieu-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes. Entre deux chansons, elle s’en était prise à Emmanuel Macron. La chanteuse décrivait le Président de la République lors d’un lynchage imaginaire comme une “piñata humaine géante” que le peuple serait invité à frapper avec des battes cloutées. Ces propos ont entraîné une enquête judiciaire après une plainte du parquet de Nice pour « provocation publique à commettre un crime ou un délit ».
Alors qu’elle risquait jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende, la justice a tranché ce 18 octobre, classant l’affaire sans suite. Selon Damien Martinelli, procureur de la République de Nice, les infractions n’étaient pas suffisamment caractérisées. Une décision confirmée par une publication dans Libération. Pour l’instant, Izïa Higelin n’a pas réagi publiquement à cette décision.
Ce scandale avait également coûté à la chanteuse un concert, annulé par la mairie de Marcq-en-Barœul dans les Hauts-de-France, où elle devait se produire le 13 juillet. Choquée par l’ampleur de la polémique, elle s’était exprimée dans Ouest France, affirmant : “Je suis désolée que cela ait été mal interprété et décontextualisé. À aucun moment je n’ai voulu inciter à la violence ou à la haine. C’était une histoire improvisée, une fiction surréaliste entre deux chansons, qu’il ne faut pas prendre au premier degré.” Izïa Higelin a toujours revendiqué des spectacles marqués par la bienveillance, l’amour et l’improvisation, sans intention de provoquer de la violence.