Exclu – Samir Benzema : « Je suis carriériste »

Au mois de mai 2014, Samir Benzema nous avait accordé un entretien dans lequel il évoquait ses différents business. Le jeune entrepreneur est toujours aussi actif 16 mois plus tard. Rencontre.

Nilmirum – Samir, vous revenez tout juste de Mayotte…

Samir Benzema – Oui, j’ai été convié pour l’élection de Miss Mayotte, qui a eu lieu samedi dernier. Je faisais partie du jury, dans lequel se trouvait également l’actuelle Miss France, Camille Cerf ainsi que Miss Réunion. La cérémonie a été diffusée sur la chaîne outre-mer Mayotte 1ère.

Désormais, je prépare la rentrée pour la R Look Academy, l’agence de coaching dont je m’occupe et pour laquelle je suis toujours à la recherche de nouveaux talents.

Je vais d’ailleurs bientôt partir sur l’île Maurice pour en trouver. Sinon, le 7 novembre prochain, je serai parrain pour un événement UNICEF.

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Depuis le début de votre carrière, vous avez participé à plusieurs programmes de téléréalité. N’avez-vous pas envie de tourner cette page ?

Même si on va me revoir très prochainement à l’écran, je compte effectivement tourner cette page. Ce sera probablement la dernière émission de la sorte à laquelle je participe. Je suis consultant pour des sociétés suisses, auxquelles je donne des conseils de stratégies de communication et digitale. Aujourd’hui, cette activité me prend beaucoup de temps.

Nombreux sont les candidats de téléréalité à monnayer leur image dans les boites de nuit. En faites-vous partie ?

C’est quelque chose que je fais peu. Je suis carriériste. Je travaille avec de très grosses sociétés qui n’ont pas forcément envie d’être associées à des gens issus de téléréalité. Et de mon côté, je n’ai pas envie d’avoir cette image collée à la peau ni l’avenir de la plupart des anciens participants à ces programmes.

Certains d’entre-eux s’en sortent pourtant plutôt bien. Quel regard portez-vous par exemple sur le parcours de Moundir, qui avait participé à la troisième édition du Koh-Lanta en 2003 et qui a su persévérer dans le monde impitoyable de la télévision ?

Son parcours est respectable. Après, chacun possède ses ambitions et ses objectifs. S’il est heureux dans ce qu’il fait, tant mieux pour lui ! Je serais d’ailleurs très heureux de pouvoir le rencontrer.

En parlant de  Koh-Lanta, c’est une émission que vous regardez ?

Non, je préfère regarder des émissions portées sur le business, comme Enquête exclusive, Envoyé Spécial ou Capital.

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“Si Nabilla veut revenir, elle reviendra”

Dans la cinquième saison des Anges de la télé-réalité, vous avez côtoyé Nabilla. Êtes-vous toujours en contact avec elle aujourd’hui ?

Non, plus vraiment, même si je suis au courant des péripéties qui lui sont arrivées. Je ne vous cache pas que cela m’a fait de la peine pour elle car c’est une personne que j’apprécie beaucoup.

Comment imaginez-vous l’évolution de sa carrière ? Ne risque-t-elle pas de retomber dans l’anonymat ?

C’est n’est pas parce qu’elle est aujourd’hui un peu moins sous le feu des projecteurs qu’elle ne fait rien. Certains travaillent en silence. Si elle veut revenir, elle reviendra. Et j’espère qu’elle sera heureuse dans ses futures activités.

Comment imaginez-vous la téléréalité dans dix ans ?

Bonne question ! Je pense que ça existera toujours et qu’il y aura tout le temps des candidats pour y participer. Mais on va revenir à des concepts plus réalistes. Les téléréalités d’enfermement fatiguent beaucoup de téléspectateurs à l’heure actuelle…

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes souhaitant faire de la téléréalité ?

La téléréalité pure et dure ne crée pas de talents. J’insiste là-dessus ! Je conseille aux jeunes ayant envie d’en faire d’établir un plan de carrière et d’avoir de vraies motivations. Il ne faut pas faire ce genre de programme juste pour être connu ou avoir un maximum de fans sur les réseaux sociaux. Il faut utiliser ces programmes comme tremplin.

Vous êtes un amateur de grosses cylindrées. Combien comptez-vous de bolides dans votre collection ?

Suffisamment (rires). Toute ma vie, je serai fan de voitures !

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Exclu – Samir Benzema : « Avec ou sans la télé, mes business existeraient »

La notoriété de Samir Benzema ne cesse de croître. Le cousin de l’attaquant de l’équipe de France n’est pas qu’un simple candidat de télé-réalité. Un sérieux homme d’affaires sommeille en lui. Rencontre.

Nilmirum – Sur Twitter, vous avez récemment officialisé votre rupture avec Lætitia Tribaldos, ancienne candidate de « La belle et ses princes 3 ». Quels sont les principaux motifs de cette rupture ?

Samir Benzema – Je n’en parlerai pas. Pour les gens, ma relation avec Lætitia était publique. Mais moi, je considère qu’il s’agit de ma vie privé.

 Lors d’un entretien que vous aviez accordé à notre site partenaire Foot-sur 7, au mois de septembre 2013, vous évoquiez votre ambition de devenir comédien. Avez-vous eu des opportunités en matière de cinéma depuis cette période ?

Non. A vrai dire, je n’ai pas du tout eu le temps de passer des castings. Je travaille beaucoup. Ma société d’automobile me prend beaucoup de temps. De toute façon, ça ne m’intéresse plus de devenir acteur. Je préfère le mannequinat. Après, si j’ai des propositions, pourquoi pas. Mais il faut que ce soit intéressant. J’ai été sollicité pour divers projets en la matière, mais rien de vraiment sérieux. Moi, je suis quelqu’un qui aime les choses concrètes. Il ne faut pas oublier qu’à la base, je suis un businessman.

Justement, vous avez créé l’agence de coaching « R-Look events » pour devenir mannequin. Comment marche-t-elle ?

C’est un projet sur lequel je travaille avec mon ami Ludo. Les gens qui se sont adressés à l’agence sont très contents de notre travail. Le 5 juillet prochain, nous organiserons un grand gala, au Palais des Sports de Givors (69), pour élire les deux égéries de « R-Look events ». Les futurs heureux vainqueurs font partie des personnes qui ont shooté pour l’agence. Le jury sera composé par Amélie Neten (Loft Story 4, Les Anges de la télé-réalité), plusieurs Miss (Châtillon, Rhône-Alpes…), des journalistes, des mannequins… Une fois les gagnants désignés, je les coacherai de manière très large. Je serai leur conseiller et leur guide.

Sur les réseaux sociaux, on vous voit fréquemment en photo aux côtés de gros bolides. Depuis quand êtes-vous passionné par les voitures puissantes ?

Depuis toujours ! Je suis parvenu à faire de mes passions mes business. J’ai monté le « Royal club », une société de location de véhicules de prestiges. Grâce à celle-ci, les gens peuvent par exemple conduire une voiture de luxe à mes côtés. Pour les anniversaires, c’est un cadeau idéal !

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“Je ne cherche en aucun cas à passer à la télé pour la gloire”

Parmi toutes les émissions de télé-réalité auxquelles vous avez participé, laquelle avez-vous préféré ?     

Pour le moment, il s’agit des « Anges de la télé-réalité 5 ». La saison tournée en Floride, dans laquelle Nabilla s’est révélée au grand public. Si j’ai préféré ce programme là plutôt qu’un autre, c’est parce qu’il avait un but professionnel et associatif.

Ne craigniez-vous pas de souffrir que l’étiquette « candidat de télé-réalité » vous colle à la peau à l’avenir ?

Pas du tout. Personne ne m’appelle « Samir des Anges ». Tout le monde me nomme Samir Benzema. J’avais déjà un métier avant de faire de la télé-réalité. Les gens qui se complaisent à participer à de tels programmes sans rien faire d’autre à côté traîneront forcément cette étiquette. Personnellement, je bosse, je ne passe pas mon temps à poster des photos de moi en boite de nuit sur les réseaux sociaux. Je montre une autre image. Avec ou sans la télé, mes business existeraient. Le petit écran me permet de faire fructifier mes affaires. Quoi qu’il en soit, je ne cherche en aucun cas à passer à la télé pour la gloire.

Au mois de février dernier, Quentin Elias (ancien leader du Boys Band Alliage) est mort. Vous l’aviez côtoyé à l’occasion de « L’île des vérités 2 ». Comment avez-vous appris cette triste nouvelle ?

Sur les réseaux sociaux. Son manager, que j’avais dans mes contacts, a écrit un message pour informer du décès. J’ai ensuite présenté mes condoléances a la famille. Je trouve ça vraiment triste de mourir aussi jeune. Concernant les circonstances dans lesquelles il a pu trouver la mort, je ne me suis pas posé de questions. Je ne suis pas là pour juger. Lorsque nous avons participé ensemble à « L’île des vérités 2 », je ne savais même pas qu’il prenait des produits.

La Coupe du monde de football approche à grands pas. Allez-vous suivre tous les matches de votre cousin Karim avec l’équipe de France ?

Bien sûr ! Je suis un grand supporter des Bleus. Je soutiendrai également l’Algérie, qui est le pays de mes origines. Une finale opposant la France aux Fennecs serait vraiment géniale… !

Quels sont vos projets à moyen et long terme ?

C’est top secret ! (rires)

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