Exclu – Anthony Lyricos (Les princes de l’amour) : « J’ai peur des femmes »

Anthony Lyricos ne possède pas le profil classique du candidat de télé-réalité. Bien au contraire ! Mais c’est certainement ce qui lui a permis de tirer son épingle du jeu dans cette « jungle ». Rencontre.

Nilmirum – Pouvez-vous nous faire un récapitulatif de vos apparitions en télé-réalité ?

Anthony Lyricos  – J’ai un parcours télévisuel très vaste. J’ai commencé avec « La France a un incroyable talent » sur M6, pour la révélation de l’année 2006. La France m’a alors découvert, ce fut la plus belle de mes aventures ! Par la suite, j’ai continué dans une autre direction, portée sur l’amour. Parfois, on se retrouve face à des éclairages un peu abstraits et étonnants mais qui s’avèrent intéressant pour montrer ce que nous sommes réellement. J’ai eu la chance d’enchaîner deux saisons consécutives de « La belle et ses princes presque charmants ». Récemment, j’ai participé à l’émission « Les princes de l’amour », sur W9. C’était également une autre merveilleuse aventure : je me suis vraiment bien amusé ! Après tout ça, je peux dire que je suis vraiment bien rôdé en matière de télé-réalité. J’ai également eu l’occasion d’être invité sur de nombreux plateaux de télévision, notamment ceux de Cyril Hanouna et Sophie Davant.

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Parmi les candidats de télé-réalité, avez-vous eu un modèle en particulier ?

Je n’ai pas de modèles précis. Je pense qu’il faut posséder sa propre authenticité et s’approprier son propre personnage pour ensuite pourvoir l’exacerber. J’apprécie beaucoup Caroline Receveur par exemple. Son élégance, sa simplicité et son très beau parcours son respectables. Elle a fait du chemin depuis qu’elle a été révélée lors de la deuxième édition de « Secret Story ».

JeremStar vous a contacté pour faire son interview dans la baignoire. Vous avez refusé. Partager un bain avec lui vous aurait vraiment posé problème ?

Je pense qu’il ne faut pas être prêt à tout pour être dans la lumière. Je ne veux pas me retrouver comme toutes « les pouf’ » de télé réalité qui doivent venir dans son bain pour se sentir exister et devoir faire des révélations dans l’unique but de faire parler de soi. Non ! Cela ne m’intéresse vraiment pas. De plus, je ne trouve pas très raffiné de s’afficher dans une baignoire, presque nu, pour se faire tailler de « carotte brûlée » ou se faire poser ce genre de question : « As-tu trempé ton biscuit ? ».

Vous cherchez à vous préserver…

Je ne me donne pas facilement, j’ai une âme et un cœur ! Surtout dans le milieu dans lequel je vis. Certes, les femmes sont présentes. Mais quel est leur unique but ? Pourquoi viennent-elles vers moi ? Sont-elles sincères ? Jouent-elles un jeu avec moi pour me séduire, et par la suite profiter de moi dans le but de finir par m’abandonner dans la douleur ? Il faut savoir se poser les bonnes questions ! La vie est un éternel questionnement. Elles savent que je suis un garçon parfois un peu trop gentil et naïf, qui donne beaucoup de lui. Elles sont très malines. Donc oui, j’ai peur des femmes, et il y a de quoi ! Même si je sais qu’elle ne sont pas toutes des vipères et qu’il reste un espoir sur terre. Je cherche d’un œil perdu celle qui changera vraiment ma vie.

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« Je ne sombrerai pas totalement dans l’anonymat »

 

Votre couleur de cheveux (roux) est souvent raillée par les jeunes hommes et femmes. N’a-t-elle finalement pas été un avantage pour vous démarquer lors de certains castings ?

Depuis toujours, j’ai été l’objet de nombreuses critiques à cause de ma couleur de cheveux. Mais, après tout, chacun est comme il est ! Devrais-je critiquer quelqu’un  parce qu’il est brun, blond ou châtain ? Non ! Nous avons tous des différences, mais le monde d’aujourd’hui est cruel et méchant. Cela va du racisme à la violence verbale et physique. Je ne comprend pas le monde dans lequel je vis, ni même les gens parfois qui y vivent. Nous n’avons guère le choix que de nous y adapter. Pour les castings, ma couleur de cheveux ne m’a pas aidé, c’est plutôt ma personnalité qui m’a permis d’être recruté.

Vous aimez le piano, l’opéra et les comédies musicales. Avez-vous des projets concernant la musique ?

J’aimerais beaucoup sortir un single très moderne, lyrique avec des élans romantiques de musique de films dans les accords. J’ai d’ailleurs pris contact avec une maison de production. J’attends de savoir combien cela pourrait me coûter d’un point de vue financier. Le fait d’imaginer d’avoir un titre rien qu’à moi, qui serait très commercial et agréable à écouter, où les gens pourraient se retrouver… Ce serait formidable ! Je serai à la fête de la musique, le 21 juin prochain, à Perpignan, pour une scène où 10 000 personnes seront présentes. Je chanterai quelques chansons pour mon plus grand plaisir et celui de mes fans !

Comment vivez-vous votre notoriété actuelle ?

J’essaie de gérer comme je le peux cette notoriété. J’aime être proche des gens, les écouter, leur donner le sourire. Ça me fait plaisir de les rendre heureux. Bien sûr, il n’est pas toujours évident de sortir comme je le souhaiterais. Je ne suis jamais a l’abri de quelques regards fixés sur moi, de demandes de photos et de dédicaces. Les gens s’accrochent a mon personnage et s’y identifient en raison de mon histoire, de mon passé ou de ma petite taille, mais aussi du charisme que j’ai pu développer avec le temps. Bref, ils m’aiment et ça me fait très chaud au cœur ! J’ai parfois certaines craintes quand je dois affronter la foule en boite ou lors d’autres événements en public. J’ai toujours un peu peur des réactions et suis parfois tant étonné de voir autant de monde venant me saluer et m’embrasser. Il est parfois difficile de réaliser ce grand engouement auprès de moi, même depuis toutes ces années de télé…

Ne craigniez-vous pas le retour à l’anonymat ?

Bien sûr que oui ! On a peur de l’ombre. Qui n’en aurait pas peur ? Mais je sais que je ne sombrerai pas dans l’anonymat total, car j’ai marqué le cœur des gens de mon empreinte. Et, ça, voyez-vous : c’est la plus grande des réussites !

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Exclu – Kenza Braiga : « Nabilla est un phénomène de foire »

Pionnière de la télé-réalité française en ayant participé à la première édition de « Loft Story », en 2001, Kenza Braiga a écrit six livres depuis cette aventure. En exclusivité pour Nilmirum, elle évoque son parcours et pose son regard sur la télé d’aujourd’hui.

Nilmirum – Au mois de janvier dernier, vous avez sorti votre sixième ouvrage, « Petit traité de l’infidélité », aux éditions « Quotidien Malin ». Comment est partie l’idée de mener une telle enquête ?

Kenza Braiga – C’est une idée que j’avais dans la tête depuis trois ans. Dans mon entourage, j’ai constaté qu’il existait un certain nombre d’histoires d’infidélités, qui concernaient plusieurs de mes proches. J’étais étonnée parfois, car les gens en question n’avaient pas du tout le profil… Aujourd’hui, pérenniser son couple devient de plus en plus compliqué. Internet facilite les tromperies. Pour mener mon enquête, je me suis d’abord focalisée sur les gens faisant partie de mon entourage. Puis, je suis partie à la rencontre d’autres couples. Grâce au site Gleeden, qui est devenu partenaire de la sortie du livre, j’ai pu faire témoigner certaines personnes trompant leur conjoint(e). L’une des questions centrale du livre est de savoir pourquoi les gens en viennent à devenir infidèles.

Quel accueil a reçu le livre ?

Il n’a pas reçu la moindre critique négative. L’actualité présidentielle lui a donné une certaine vitrine. Je peux remercier François Hollande et Julie Gayet, qui m’ont facilité la promotion (rires). Au moment de la parution, un sondage Ifop est tombé au sujet de la proportion de Français ayant déjà été infidèles au cours de leur vie. Ces heureuses coïncidences ont crédibilisé mon livre : cela prouvait qu’il s’agissait d’un véritable sujet d’actualité. L’ouvrage est sorti au bon moment. François Hollande a été  mon meilleur attaché de presse (rires). Apparemment, il se vend bien, même s’il faudra que j’attende encore un peu pour connaître les premiers chiffres officiels.

Quels sont vos prochains projets ?

Pour le moment, je poursuis la promotion du livre. J’ai également un projet de septième ouvrage, au sujet de l’évolution des femmes dans la société. D’ailleurs, vous êtes le premier média auquel j’en parle. Le but sera d’avoir une analyse aussi bien positive que négative sur cette évolution. Certes, nos mères se sont battues pour nos droits. Mais, à force de demander d’être semblables aux hommes, on finit par trop leur ressembler. Du coup, les femmes en oublient d’être féminines. Parallèlement, la majorité des hommes se sent perdue face à cette transformation. L’évolution a du bon mais a semé des troubles dans les rapports hommes/femmes. La complémentarité du couple s’en ressent…

Vous animez différentes locales de France Bleu, en plus de l’écriture de vos ouvrages. A quoi ressemble une journée-type de Kenza Braiga ?

J’écris aussi des articles pour différents médias, comme Yahoo.fr, Le courrier de l’atlas ou Gazelle Magazine. Je propose des sujets de société et des interviews tous les mois. Tous les jours, je consacre deux heures à l’écriture d’un livre. Lorsque j’ai une commande pour un ouvrage, je ne dispose que de six à huit mois pour l’écrire et le rendre. Sachant que je n’écris pas très vite, ce n’est pas un délai très large.

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« L’image du Loft ne me colle plus vraiment à la peau  »

 

Votre participation au premier « Loft Story », en 2001, vous ferme-t-elle encore certaines portes ?

Pas du tout ! Aucun de mes projets n’est en rapport avec la télé-réalité. Je n’ai jamais surfé sur mon passé d’ancienne participante du Loft. Récemment, on m’a proposé d’apparaître en guest dans « Les Anges de la télé-réalité ». Il suffisait que j’aille voir les candidats une seule semaine aux États-Unis et je gagnais 10 000 euros. J’ai refusé. En acceptant, j’aurais gaspillé tout le travail de fond que j’ai effectué depuis maintenant treize ans. D’un point de vue professionnel, cela ne m’aurait rien apporté. Je n’ai pas besoin de ça pour mener à bien mes projets. Certes, je donnerais un bol d’air à mon compte en banque, mais je ne suis pas prête à gagner de l’argent en faisant n’importe quoi. Je me suis déjà trop battue pour me retirer cette étiquette de « Kenza du Loft ».

Justement, aux yeux du grand public, êtes-vous encore considérée comme la « Kenza du Loft » ?

Ça dépend des générations. Certaines personnes ne me connaissent que pour mes bouquins. Les gens qui avaient entre 15 et 20 ans en 2001 se souviennent souvent de moi pour le Loft. L’image de celui-ci ne me colle plus vraiment à la peau.

Quel regard portez-vous sur la télé-réalité française actuelle ?

Aujourd’hui, les candidats connaissent les rouages par cœur. Plus ils sont vulgaires, plus ils sont susceptibles d’intégrer le casting final. Même Loana était moins vulgaire que les nanas qui font de la télé-réalité de nos jours.

Que pensez-vous du phénomène Nabilla ?

C’est un phénomène de foire ! Comparée à Kim Kardashian, qui est une véritable femme d’affaires, et à laquelle elle voudrait ressembler, c’est une petite joueuse. Quel est son véritable métier ?  A 40 ans, elle n’aura plus le même physique qu’aujourd’hui. Il faudra qu’elle capitalise sur autre chose.

Seriez-vous tentée par une place de chroniqueuse dans une bande comme celle d’Hanouna ?

J’adorerais ! Mais je refuse de jouer l’idiote de service. Il faudrait que je puisse garder ma personnalité. Je ne suis pas faite pour présenter la météo Je ne possède pas un profil de bimbo. J’aimerais faire des chroniques constructives et sans langue de bois.

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Exclu – Namadia (Koh-Lanta 12) : « Avec Denis Brogniart, on s’est tapé des barres ! »

Candidat phare de la douzième et dernière édition en date de Koh-Lanta, Namadia s’est fait discret après son aventure. Qu’est-il devenu depuis ? Nilmirum est parti à sa rencontre.

Nilmirum – Quelles ont été vos principales motivations pour participer au jeu ?

Namadia – Je suis un compétiteur. J’y suis allé avant tout pour gagner, pas forcément pour l’argent. Je possède un véritable esprit sportif, étant donné que je joue au football à un niveau amateur.

Suite à votre participation, avez-vous reçu des sollicitations ?

Pas du tout ! J’ai repris ma vie de tous les jours. Je suis toujours chauffeur-livreur chez Chronopost.

Quel est votre meilleur souvenir de l’aventure ?

C’est lorsque j’ai sorti le collier d’immunité à la surprise générale, lors du conseil. Tous les votes contre moi avaient alors été annulés. Sur ce coup-là, je dois dire que je suis bien fier de moi (rires).

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Qu’a changé la participation à Koh-Lanta dans votre vie ?

J’ai beaucoup appris sur moi-même. Aujourd’hui, je suis capable de dépasser certaines de mes  limites. Mentalement, je suis plus costaud. Pendant toute une journée, je peux ne pas manger. Avant, cela aurait été inconcevable.

Quelles ont été les plus grosses difficultés que vous avez rencontrées lors de l’aventure ?

Les conditions météo : elles changent tout le temps !  Dans la nuit, s’il pleut, c’est horrible. Concernant la privation de nourriture, c’est également compliqué. Contrairement à ce que peuvent croire certains téléspectateurs, on ne nous donne pas à manger en cachette.

 

« Moins on me reconnaît, mieux je me porte »

 

Comment avez-vous géré la notoriété acquise grâce à l’émission ?

J’ai toujours gardé la tête sur les épaules. Aujourd’hui, des gens me reconnaissent encore dans la rue, même si c’est de plus en plus rare. Des fois, c’est embêtant, par exemple quand on me dit : « Je vous ai vu quelque part à la télé mais je ne sais plus dans quel programme ». Dans ce genre de situation, je ne dis rien. Moins on me reconnaît, mieux je me porte.

La treizième édition a été annulée en raison de la mort d’un candidat, Gérald Babin, lors d’une épreuve. Un tel drame était-il prévisible ?

Pour moi, c’était impossible. A aucun moment, je ne me suis senti en insécurité ou en danger sur le camp. Jamais je n’ai eu peur. J’ai été choqué lorsque j’ai appris cette mort, surtout que je revenais d’un séjour au ski avec d’autres anciens participants.

Justement, quels sont les participants avec lesquels vous êtes resté en contact ?

Camille, Marylou, Anthony, Myriam, Catherine, Javier et Thierry. C’est à dire tous ceux qui étaient avec moi à « la maison des candidats ». On s’appelle une ou deux fois par mois et on essaie de se réunir une fois par trimestre.

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Pourriez-vous participer à un Koh-Lanta « All Stars » ?

Je ne sais pas, j’hésiterais sûrement. Je me demande si ça ne perdrait pas un peu de son charme. Les anciens connaissent les rouages du jeu, c’est souvent plus la stratégie qui prime… Faire des alliances dans tous les sens, ça ne m’intéresse pas !

Denis Brogniart semble dégager une réelle sympathie. Son image à la télévision correspond-elle vraiment à la réalité ?

Franchement, c’est un mec super cool et très simple !  On s’est tapé des barres ensemble, il ne se prend pas la tête. Une fois que le jeu s’est terminé, j’ai pu échanger avec lui.

Un autre animateur de télévision pourrait-il animer Koh-Lanta ?

Non, c’est impossible !  Si TF1 change, ça ne sera plus pareil. Koh-Lanta rime avec Denis Brogniart. Je n’imagine pas quelqu’un d’autre faire ce qu’il fait…

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