Le mois dernier, le bureau exécutif du Front National avait décidé, « à la majorité requise », d’exclure Jean-Marie Le Pen comme membre du parti qu’il avait fondé.
Selon Le Monde, l’homme politique et sa fille Marine se seraient rencontrés le 3 septembre au domicile de cette dernière. La présidente du FN aurait proposé à son père de conserver la présidence d’honneur du parti mais de ne pas siéger dans les instances du parti, selon le quotidien.
« Elle me propose ce que j’ai déjà. Ce n’est pas elle qui décide si je suis président d’honneur ou pas, je le suis dans le cadre d’un vote d’une Assemblée générale », a confirmé Jean-Marie Le Pen à l’AFP. Mais sa fille dément. « Je n’ai jamais envisagé que Jean-Marie Le Pen conserve sa présidence d’honneur compte tenu de mon respect absolu du vote des adhérents », a réagi Marine Le Pen, toujours cité par l’AFP.
Read moreSur Twitter, la Maire de Paris a posté le message suivant : « #Paris mobilisée pour les réfugiés #refugeeswelcome #BienvenueAuxRefugies ».
Sur la photo illustrant ce tweet, on peut distinguer des écritures en arabe. Ce qui n’a pas été du goût de Marine Le Pen. « A partir du moment où elle fait un tweet en arabe je me dis que franchement la tradition d’accueil va quand même extrêmement loin. (…) C’est un tweet avec une image où il y a ‘Bienvenue’ en français, en anglais et en arabe. (…) Je trouve que de la part de la maire de la capitale française, c’est extrêmement choquant. (…) Je lui conseille même de se voiler pour dire la bienvenue aux clandestins », a expliqué la présidente du Front National (FN) à Patrick Cohen, sur France Inter.
Anne Hidalgo ne s’est pas laissée démonter par les propos de la fille de Jean-Marie Le Pen. « J’aggrave mon cas. J’ai même fait un an d’arabe dialectal à la fac. Stop au racisme & à la xénophobie du FN », a-t-elle répliqué dans un autre tweet.
#Paris mobilisée pour les réfugiés http://t.co/ysIV2KUY4U #refugeeswelcome #BienvenueAuxRefugies pic.twitter.com/1pdAjTGuXn
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 10 Septembre 2015
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Si Marine Le Pen remportait l’élection présidentielle de 2017, elle ne verrait aucun inconvénient à ce qu’Eric Zemmour devienne son ministre de la Culture.
« Mais absolument ! C’est une bonne idée. Je ne suis pas sûre qu’il accepte, mais c’est un type très cultivé et courageux. Le jour où j’arriverai au pouvoir, les gens seront surpris par la qualité de ceux qui m’entourent », a confié la dirigeante du Front national lors d’un entretien avec Guillaume Durand pour le quotidien L’Opinion publié ce lundi.
Au mois de novembre dernier, le quotidien Le Monde avait révélé que « Le Suicide français », un livre écrit par Eric Zemmour, avait été relu par Philippe Martel, lequel n’est autre que le chef de cabinet de Marine Le Pen. Un mois plus tard, celle-ci avait soutenu l’ancien chroniqueur de l’émission « On n’est pas couché » après son éviction d‘iTélé, à cause de la polémique suscitée par ses propos sur les musulmans dans un quotidien italien.
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