Attentat de “Charlie Hebdo”, Dieudonné a participé à la marche républicaine

L’humoriste Dieudonné avait déclaré sur Facebook, peu après les attentas de Charlie Hebdo, «Je me sens Charlie Coulibaly ». La justice qui s’était depuis intéressée à son cas pourrait le condamner à une lourde amende puisque le procureur avait déjà requis 30 000 euros contre lui la semaine dernière pour ses propos jugés antisémites.

Dieudonné était poursuivi ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour son propos le jour de la marche républicaine, en hommage aux victimes, des attentats à “Charlie Hebdo” et à l’Hyper cacher de la Porte de Vincennes. Le comédien pourrait écoper d’une amende de 30 000 euros pour “propos antisémites” comme le réclamait le procureur la semaine dernière. Mais pour cette fois, il est pourrait prendre plus lourd pour «apologie du terrorisme».  Il risque là 100 000 euros d’amende pouvant se transformer en de la prison ferme s’il ne s’en acquitte pas,  selon le quotidien Le Parisien. Le comédien aurait fait une précision à la barre, selon le média, en disant : «Bien évidemment je condamne sans aucune retenue et sans aucune ambiguïté les attentats.» Il dénoncerait ensuite avoir été «traité comme un terroriste».

Dieudonné était “Charlie”

Dieudonné révèle également avoir souhaité participer à la marche républicaine. Il avait pour cela dépêché ses avocats auprès du ministère de l’Intérieur, mais qu’aucune réponse ne lui aurait été accordée. Dieudonné qui dit avoir participé à la marche dans une commune proche de son domicile en Eure-et-Loir, aurait rajouté : « Je me suis senti concerné par cette marche et exclu par les services de police de cette marche. (…) Je me sens traité comme un terroriste.»

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Accusée d’avoir profité de l’attentat contre Charlie Hebdo, Hélène Segara réagit !

Le 7 janvier dernier, alors que les Français vaquaient à leurs occupations, l’attentat perpétré par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo ouvrait un chapitre noir de l’histoire de la presse. Des hommes politiques aux anonymes en passant par des artistes de tout pays, tous ont décrié la monstruosité des faits à leur manière. Mais la manière d’Hélène Segara s’est retournée contre elle.

Après l’attentat des frères Kouachi contre la rédaction de Charlie Hebdo, plusieurs personnes d’horizons différents ont exprimé leur soutien en scandant :« Je suis Charlie. » D’autres par contre ont partagé des messages beaucoup plus expressifs pour décrire leur désolation. Hélène Segara, elle avait choisi de poster Je dois me taire, une de ses chansons, sur internet. Une chanson pleine d’émotion qui cadrait bien avec la souffrance et l’indignation des Français.

« Mais où on va ? »

Hélène Segara avait peut-être vu en cette chanson un moyen de s’exprimer contre ces violences gratuites commises par les frères Kouachi, mais pour beaucoup, c’est un coup de pub que la chanteuse voulait se faire en profitant de cette tragédie. Lors d’une interview, Hélène Segara répond à tous ceux qui l’accusent d’être une opportuniste : « Je n’ai pas attendu que ça devienne le petit mouvement « Je suis Charlie » dans les heures qui ont suivi (l’attentat), j’ai tout de suite posté cette chanson en téléchargement sur ma page. J’avais ce sentiment d’impuissance, et en même temps je me disais : “Mais où on va ?” » 

« Je n’en revenais pas. »

Lors de cette interview accordée à Not Bed Tv, Hélène Segara se fait on ne peut plus claire : « Cette chanson, je l’ai offerte en version live il y a pas mal d’années, justement dans des moments où il y avait eu des situations qui m’avaient affectée. C’est vrai que les fans qui me suivaient en tournée aimaient beaucoup cette chanson, mais je ne l’ai jamais exploitée commercialement. » Seulement, la chanteuse n’en revenait pas « qu’on puisse entrer dans un endroit et tuer de gens de sang froid.» Surtout des gens qu’elle « aimait beaucoup. »

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Marche républicaine : Nicolas Sarkozy s’est-il incrusté ? La réponse de François Hollande.

L’appel à la grande marche républicaine lancé par François Hollande et Manuel Valls le 11 janvier dernier a mobilisé toutes les autorités françaises y compris Nicolas Sarkozy. L’ancien président qui avait été aperçu au troisième rang de cette marche s’est ensuite retrouvé au premier rang. Ce qui a suscité une question : « Était-ce sur proposition de l’Elysée ? » François Hollande y répond à mots voilés.

Le 11 janvier dernier, à la place de la République à Paris, la France a vu s’organiser l’une des plus grandes marches de son histoire. En soutien aux victimes des attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché Casher, de nombreux chefs d’État et de gouvernement et plusieurs responsables politiques ont joint leur force pour décrier cette forme de « violence extrême qui tue la liberté d’expression ». Plusieurs d’entre eux étaient au premier rang de cette marche historique alors que Nicolas Sarkozy était au troisième. Mais progressivement, le président de l’UMP s’est retrouvé en première ligne. S’était-il incrusté ? D’après une information de Closer, « les proches de Nicolas Sarkozy auraient affirmé que l’ancien président a été invité par l’Elysée à défiler au premier rang ».

« Une impatience à retrouver le premier plan et l’exercice des responsabilités ? »

Pour obtenir une réponse, David Pujadas avait interrogé Nicolas Sarkozy le 21 janvier dernier dans le JT de 20 heures : « Il y a une image qui va peut-être vous amuser ou vous agacer, c’était le 11 janvier, vous étiez dans ce rassemblement des chefs d’État ou des anciens chefs d’État, vous étiez au troisième rang d’après le protocole et puis vous avez avancé et on vous a vu finalement au premier rang. », a-t-il rappelé avant de questionner : «  Est-ce qu’il faut y voir une impatience à retrouver le premier plan et l’exercice des responsabilités ? » Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’image n’a pas du tout amusé  Nicolas Sarkozy qui a répondu : « Monsieur Pujadas… Vous vous rendez compte de ce sujet qui était le nôtre ? 17 morts, des risques d’attentats (…) Permettez-moi de ne pas tomber à ce niveau-là. »

La curieuse réponse de François Hollande !

Dans la dernière édition de Marianne, François Hollande tente de répondre à la fameuse question d’une manière plutôt implicite : « J’ai simplement fait attention à ce que les quatre malabars qui entouraient Netanyahou (le premier ministre israélien, ) ne lui marchent pas sur les pieds» Insinuerait-il que Nicolas Sarkozy se serait incrusté au premier rang alors qu’il ne le voyait même pas venir ?

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